Une bonne journée.

Un jardin, une chaise, un livre, une météo sympa...

Deux jours d'automne et voilà c'est fait, j'ai un rhume! Sauf si avoir passer un long moment sur une chaise, tranquillement posées à lire, ma chaise et moi sous des arbres malades... Et si j'avais le cancer des arbres !!!!! ??? Et s'il fallait arracher tous les arbres malades!!, il n'en resterait pas beaucoup! Bonjour la tuile! "Et l'arbre m'a dit, "ne t'inquiète pas trop, mes racines sont profondes, je saurais renaître!" Je l'ai cru parce que quand un arbre me parle, je le crois volontiers et c'est bien le seul à qui j'accorde autant de préférence dans mes croyances"

Le radis noir. Quelques tranches fines dans la salade, c'est bien. Mais bon, je n'étais pas une irréductible fan.

Je le rédécouvre parce qu'il se mange cru mais aussi cuit. En fines rondelles cuites dans du lait, ce n'est pas mal du tout comme acompagnement. Il peut se préparer en purée aussi.

Je l'épluche comme on fait avec les pommes de terre ou les carottes. Cuit, son goût se rapproche de celui du navet mais en gardant sa particularité d'être un radis. Cela l'adoucit pour résumer.

Comme je le trouve en petit format, il est devenu un légume de routine.

Je me suis levée tôt avec l'envie de rien de particulier. Je me suis bougée tard. Aller s'assoir devant une table, faire les courses et rentrer. J'ai donc pris le bus, chercher où manger et faire les courses.

Manger. C'était bien mais sans plus. J'ai choisi "filet de bar, émulsion de basilic, avec des endives caramélisées". Le poisson allait bien, l'émulsion au basilic en réalité était une sorte d'huile avec du basilic broyé dedans. Quant aux endives caramélisées. Dans un ramequin, j'ai eu l'équivalent d'une demi-endive qui baignait dans un jus... le genre, j'ai fait un peu crâmer et je rajoute de l'eau pour diluer. Le pain était frais et bon, heureusement. Le décor était bien, les gens aimables. Je ne retiens pas cette adresse.

J'ai fait mes courses en prenant mon temps.

Ce soir, c'est "tartine de pâté en boîte (à gauche sur l'image) et poireau vinaigrette....

Un chouette samedi.

Mon ouvrage n'est pas terminé. Il le sera dans la semaine, en fonction de mes horaires. Comme j'ai opté pour tout coudre à la main, il reste beaucoup à faire.

Voici juste pour le plaisir, cette image. J'ignore si le résultat final sera réussi. J'espère parce que trouve ces tissus et dentelles vraiment très agréables.

J'ai pris le temps de goûter à ceci.

Je suis contente d'avoir fait une découverte.Ceci dit, ce n'est pas ce que je préfère. Plus habituée probablement aux goûts fruités. Ce nectar a un goût qui se résume par "vert", le genre de goût que peut avoir une brindille qu'on met dans sa bouche quand on est installé sur l'herbe.

- Mais non Glagla, il ne fait encore froid! Par contre si on pouvait avoir juste un peu moins de ces averses, ce serait sympa. Au fait Glagla, je crois bien que tu n'es pas un canard! Je crois que tu n'es même pas un poulet!

- Ah mais qui suis-je?! Voilà est ma question!

- Je crois que pourrais bien être un coq!

- Ah bon!, c'est quoi un coq?

- Un truc qui braille quand ce n'est pas le moment!

- Bon!, mais si j'étais un canard, je braillerais quand c'est le moment?

- Non ça, ce n'est pas assuré!

- Ah mais qui suis-je? Voilà bien la question dont je ne veux pas connaître la réponse finalement, tout a l'air si compliqué que je préfère ne rien savoir.

Sourire. Glagla le canard qui n'était pas un canard est allé joyeusement bavarder avec tous les passants.

Mon ouvrage de la semaine dernière a un peu avancé! Juste un peu. Par manque de temps.

C'est que cette semaine j'ai eu entrainement pour me présenter aux épreuves de patinage artistique! En chaussettes sur le parquet. C'était une belle glissade, de la porte jusqu'au canapé jusqu'à l'acrobatie finale. Le tomber sur les fesses. Et l'épreuve éliminatoire! Le lancer de table à repasser. Après la glissade et pendant la chute, mon pied à croiser celui de la table, qui a croisé une pile de livres avant d'échouer sur le canapé dans un vol quasi parfait. Je refais ça lors des compétitions, je gagne un maximum de points. Sourire.

Je ne me suis pas fait mal, même pas un petit bleu pour me faire plaindre. Par contre, un pied de la table à repasser est un peu en vrac, soit j'arrive à le redresser soit je suis quitte à en avoir une nouvelle.

Comme ce n'est pas la première fois que je glisse, chaussettes et parquets n'étant pas une bonne idée décidément, je me suis acheté des chaussons anti-dérapants. Quand je marche, cela fait scritch-scritch.

Sourire.

Parce qu'il faut nourrir son corps aussi!

Voilà donc l'ébauche d'un plateau du soir. Un petit artichaut, deux têtes d'asperge. En bas à droite, j'ai fait un essai avec un bout de poivron jaune; j'ai emballé dans le l'alu avant de mettre au four, j'ai fait selon donc pas d'indication de temps ou de température. Je pensais que la peau se détacherait facilement, pas cette fois-ci. J'ai mis le bout de poivron à mariner plus de deux heures dans un peu d'huile d'olive, de l'assaisonnement, des graines de fenouil, du basilic frais coupé, un peu d'ail. Le poivron a suffi à lui seul pour aromatiser l'artichaut et l'asperge, mon coquetier de vinaigrette n'a pas été utile, en plus ces légumes se suffisaient à eux même.

En bas à gauche, c'est une tranche d'aubergine, j'ai suivi un schéma de recette, simple certes mais parfois les choses simples, vous savez ce que c'est, on oublie! Donc j'ai coupé mon aubergine, j'ai gardé une belle tranche. La recette disait de faire griller les aubergines, j'ai passé ma tartine d'aubergine au four, pas de temps ou de température à proposer. Ensuite il faut écraser de la féta, du persil, de l'ail, de l'assaisonnement, de la chapelure... Pour faire ma tartine d'aubergine, j'ai utilisé de la féta proposée en cube dans des bocaux et de la persillade séchée. Et c'est déjà pas mal du tout.

Je n'en avais jamais préparé et je ne me souvenais plus du goût. J'ai lu un peu. Le faire blanchir 5 minutes dans de l'eau bouillante contenant du bicarbonate puis égoutter. L'eau était couleur vert bouteille. Je l'ai remis dans de l'eau avec un cube de bouillon quelques minutes. La couleur perd de sa prestance mais c'est bon, avec un reste de boeuf-carotte, c'était parfait.

Prudence quand on veut jouer à cela. J'ai deux bons couteaux qui tranchent tout, y  compris les doigts. J'en avais un trop grand, pas du tout adapté à la longueur de mon bras. M'en servir était se servir d'une épée ou d'un sabre. J'en avais donc choisi un autre qui tranche tout aussi bien.

En m'amusant à faire un bonhomme, la point du couteau s'est cassée. Le rebond du couteau. J'ai esquivé et je m'en suis sorti avec une mini coupure sur un pouce. Donc prudence.

J'ai remis ce genre de produit à l'ordre du jour dans mon sac. Non pas parce que j'ai la phobie des microbes, mais juste à cause d'un moment où une caméra filmant ma tête aurait été culte.

Ne travaillant pas, j'ai pris le bus décidée à manger en ville. J'ai erré dans les rues où il n'y a quasiment que des restaurants sans arriver à me décider. L'estomac gargouillait mais rien ne me faisait vraiment envie. Jusqu'à ce que je passe devant un restaurant petit établissement qui proposait des pâtes artisanales et effectivement on voyait bien le monsieur qui confectionnait les pâtes. Ce petit établissement ne se retient pas pour sa gastronomie. Il se retient pour le voyage que l'on fait, on est vraiment ailleurs.

Amusant.

Ma petite bouteille de produit. J'ai commandé ce que je désirais, des pâtes sautées au poulet, puis je suis allée aux toilettes. En ressortant, c'est là où... Il y avait un plein distributeur de savon, on ne réfléchit pas on tend sa main et heureusement que je n'ai pas appuyé parce que l'évidence est venue. Il n'y avait pas de lavabo. Je me suis dit qu'il y était mais que je ne l'avais pas vu, j'ai soulevé un tissu tendu sur un fil, il cachait les poubelles. Les toilettes, oui. Se laver les mains, non. Ce genre de petite bouteille, j'en avais mais pas ce jour là, évidemment. Dépitée, je suis allée à table. Heureusement tout se mangeait avec des baguettes. J'ai mangé en espérant que les personnes de ce petit établissement se servent de l'évier!

Comme je suis une grande artiste souvent incomprise (attention sourire!!!!), j'explique donc mon oeuvre!  Je voulais que mon bonhomme baille! Il est crevé ce petit bonhomme. Ses cernes sous les yeux, yeux injectés de fatigue. Sa bouche coincée en mode baillements permanents.

Moi je dis qu'il doit aller dormir d'urgence!

(D'autres interprétations de ce dessin sont possibles!)

Hé, hé! C'est pour la biblio! Ici, ce n'est pas de la version intégrale du roman mais c'est pas mal quand même, c'est à dire que lorsqu'une tête de linotte part se balader en pensant aller un moment sur un banc du parc avec un livre, qu'au moment de lire, il s'avère que le livre est resté sur la table... Cela raconte l'histoire d'un homme qui a vendu son ombre, s'il a fait fortune, il rencontre quelques déconvenues. Cette histoire a été écrite vers 1813, l'écriture n'est donc pas contemporaine mais le thème est intemporel.

Sinon, une déconvenue, j'en ai une hier. S'il faisait bon pour la balade et la marche, une fois avoir réussi à réunir tout ce qu'il fallait pour m'installler sur une chaise du parc, il ne faisait pas assez chaud!

Alors, j'ai flâné un peu. J'ai trouvé la ville drôlement calme. Finalement, j'ai pris le chemin du retour.

A un moment, je batifolais souvent à chercher tout et n'importe quoi, comme à regarder des vidéos.

Ainsi, parfois... Un film est avant tout un texte. J'ai commandé le livre, c'est un truc court, plaisant à lire sur le moment. Sans le film, qui aurait l'idée de le lire!  

Ces films en noir et blanc, quand on ne les connait pas, on craint un peu de s'ennuyer. En fait non pas forcément, ici le film est très adapté à une journée plaisante chômée. Pas d'effets spéciaux, pas de scènes spéctaculaires. Plutôt un jeu d'acteurs, je crois.

Autant il est difficile de lire un livre quand on a vu un film et retenu dans le générique, le titre d'un livre. Je ne sais absolument pas lire un livre quand j'ai déjà vu une interprétation. Lire exige que mon cinéma interne soit neutre. Regarder un film adapté d'une de nos lectures, on n'est pas toujours à l'aise.

Ici, un texte et le cinéma se sont totalement complétés. Entre ma lecture et le visionnage du film, il s'est passé environ un an et demi. J'ai senti cette "complitude".

Ce week-end sera un week-end à thème! Je travaille! Le dernier prévu de 2012. Le prochain se sera l'année prochaine!

Il me fallait fêter cela!

Je me suis donc offert un paquet de chocolat. Dans la corbeille, j'ai installé une guirlande! Comme ça si je ne suis pas trop appelée en soirée, je pourrais l'allumer!

Sourire!

Si je suis trop appelée, je mangerais tous les chocolats, eh puis voilà!

Na!

Lorsque j'ai fait mes études d'infimières, des gens personnes très âgées, j'en croisais. 23 ans ont passé, des personnes très âgées, j'en croise souvent désormais. Ce qui vaut dans la démarche de soins, des conversations parfois impressionnantes. Je parle des 90 ans et plus.

Il y a quelques temps une dame de 95 ans, qui doutait de la nécessité de la soigner. Elle trouvait qu'on en faisait trop "à mon âge!". Il avait fallu faire le point avec elle. "Vous êtes autonome, vous faîtes votre cuisine, vous avez vos activités, vos enfants, votre famille, vous ne pouvez plus sortir seule mais vous le faîtes quand même accompagnée, votre cerveau marche, votre corps a besoin en ce moment de quelques révisions, vous n’êtes pas grabataire, la question se poserait peut-être différemment dans ce cas !" La dame avait été rassurée, elle est repartie moins contrariée.

J'avais trouvé cette conversation impressionnante, parce qu'on a abordé le sujet de la fin de vie. Travaillant dans un service technique, ce n'est pas habituel.

L'autre jour, une jeunette de 89 a refusé tout net. Une petite bonhomme-femme toute souriante et sympathique, mais tenace. Le Grand-chef s'est fait remercié. Je suis passée juste un peu après. "Excusez moi madame, me dit elle, je donne du travail pour rien! Mais vous comprenez à mon âge!" Cette fois-ci, la conversation ne l'a pas convaincue. Dans son cas, c'était encore plus cru parce que l'explication tournait autour de "oui, la mort est inévitable; mais ce que l'on propose de faire est que vous ne souffriez pas afin de profiter au mieux du temps qu'il vous reste".

Ce que ces deux dames très âgées ont en commun? Elles craignent, n'ont pas de mourir. C'est le comment cela se fera qui les taraude. La dame de 89 ans a dit qu'elle voulait qu'on la laisse partir tranquille. La dame de 95 ans a dit "A mon âge ce n'est pas mourir qui me fait peur, mais j'ai peur de cette pile que j'ai sur le coeur, j'ai peur de savoir quand cela arrivera!"

 Les soins très techniques sont promotteurs de vie. Mais parfois ils sont aussi un moyen pour qu'une fin de vie se fasse bien. Les gens très âgés semblent voir les soins comme des empêcheurs de mourir tranquille. Globalement et en généralisant outrageusement, les soins divers sont présentés par "on fait et vous allez vivre". Sauf qu'on croise beaucoup maintenant ces plus 90 ans qui savent qu'ils vont mourir et que ce n'est pas toujours ce "vous allez vivre" qu'ils veulent entendre; pas mal d'entre eux ont besoin  qu'on leur dise "comment vous allez mourir", c'est ce qui les interessent.

Il ne faut surtout pas généralisé évidemment.

Il va demander de la patience. Le tissu du corps fourni mais il fallait le colorer en le plongeant dans du thé. Je l'ai fait hier, il a séché. Par contre, il est très froissé. J'espère que le repassage va lui redonner de l'allure. C'est un personnage sur le thème de noël, de bonne taille, 60cm. Il va demander du temps en couture!

Comme j'avais envie de faire des biscuits hier. J'en ai fait de deux sortes. Emmenés ce matin au boulot!

Une petite fournée de ceux-ci! Et une autre qui ne ressemblait en rien à la recette! Du coup, j'étais un peu dubitative ce matin, je les emmène ou pas?

Posés à 8h sur la table de la salle de détente, à midi, il n'en restait plus. Ca fait plaisir.  J'ai eu plein de compliments. Ca fait plaisir aussi.

Normalement, j'avais prévu d'aller contempler le carnaval tropical de Paris. Le ciel dès ce matin annonçait la couleur! J'ai chargé la batterie de l'appareil photo en me demandant, je tente ou pas. A l'heure où j'aurais du partir de chez moi, il y a eu une grosse averse qui a répondu à mon indécision! Une petite pluie, on fait avec!, mais avec ces grosses averses, il faut du matériel de plongée pour aller regarder un carnaval.

J'ai donc décidé d'aller faire mes petites courses avant de décider quoi faire. Il ne pleuvait plus, avant d'aller dans le magasin, j'en ai profité pour prendre l'air, je m'étais dit "je marche un peu et je ferais les courses au retour".

Donc finalement au bout d'un moment, j'ai pris le bus. Les courses m'ont pris du temps, vu que je suis allée les faire quand même!

La journée a filé vite. Pourtant, au lever ce matin, je n'avais envie de rien. Finalement à midi, je suis descendue de mon nuage pour aller prendre l'air. J'ai pris le bus.

J'ai marché un peu, pas beaucoup puisque j'avais faim. J'ai opté pour un snack, ce n'était pas trop cher, et cela annonçait une cuisine allemande. C'est un snack, on est servi dans des assiettes biodégradables et des gobelets en plastique. Ne connaissant pas la cuisine allemande, je craignais de tomber sur le cliché d'une cuisine lourde. J'ai pris le plat du jour "petites saucisses de veau servies avec du chou rouge et des spätzel (des pâtes). Hé bien, c'était bon. Pas lourd, juste ce qu'il faut en quantité. La salle est petite, les serveurs proposent un service aimable. Ils n'était pas sous pression de courir dans tous les sens, comme j'ai eu l'occasion voir dans d'autres chaînes de restauration.

Alors que je n'avais envie de rien, cela m'a mis de bonne humeur.

J'ai eu de la chance, parce qu'il n'a pas plu dans la journée, le temps de ma balade. Au retour, je suis descendue du bus, les premières gouttes venaient.

Le thème de ma promenade était forcément noël!

Mon plat!

Une pince de tourteau, une patte d'araignée, et deux langoustines.

J'appelle cela une patte d'araignée, devant moi quelqu'un à demandé du "king-size", en phonétique, parce que la jeune fille de la poissonerie a fait comme moi, on a regardé ce que montrait le gars avec son doigt!

Tranquille mon réveillon!

Ou comment passer un samedi à thème!

Partie sous la pluie acheter un nouveau tuyau de douche. Au retour, puisque je passais devant, j'ai été voir cette exposition.

J'ai trouvé cela intéressant. C'est tellement banal d'avoir de l'eau chez soi. C'est un confort appréciable. L'exposition parle des fontaines que l'on voit nombreuses à Paris. Quand je me balade, je m'étais fait cette réflexion, qu'il y en avait beaucoup. Tellement habituée au confort, j'avais oublié que la vie jadis était bien différente! Les logements n'ont été équipés qu'à partir de la fin du 19ièm siècle.

Les fontaines étaient l'approvisionnement en eau des gens qui ne vivaient pas à côté de la Seine. Si l'antiquité avait vu les premiers aqueducs naître, il a fallu des siècles pour que la technique soit maîtrisée et que les fontaines soient correctement alimentées. Certaines fontaines étaient monumentales mais ne distribuaient qu'un filet d'eau, ce qui leurs valaient des surnoms du style "la tricheuse", je n'ai pas noté sur un papier, je ne sais plus le surnom que j'ai lu, mais cela m'a fait sourire.

En même temps, un panneau cite que c'est au moyen âge que l'idée de fossés, ancêtres des égoûts est venue, le panneau cite que même si le lien avec les grandes épidémies qui sévissaient n'avaient pas encore fait, la saleté était telle qu'il fallut créer ces fossés. Une rue de Paris au moyen-âge, ça devait être quelque chose!

Un panneau évoque que l'alimentation en eau de Paris a été un grand projet du roi Henri IV, avec la construction d'un nouvel aqueduc, la réparation de ceux qui existaient déjà, ainsi que la construction de pompes. Pour cela, il a créé des taxes! Ca forcément! Bon une des taxes fait sourire. Pour avoir de l'eau à Paris, le vin a été taxé! Avant la révolution, certains quartiers étaient encore dépourvus d'eau potable. L'eau était le sujet d'un commerce. Un "Compagnie des Eaux" qui ciblait les gens fortunés a été constituées en 1778, elle vendait des abonnements, dix ans plus tard la ville a racheté cette compagnie qui ne vendait pas assez d'abonnements.

Le métier de porteur d'eau est évoqué. "A l'eau, à l'eau". Un des petits métiers d'antan. Mais qu'on ne s'y fie pas, ils avaient pas mal à faire avec la police, parce que gonflés par l'importance de leur tâche, ils usaient de la brutalité pour avoir l'exclusivité des fontaines par exemple.

Une réglementation n'apparait qu'au milieu du XIXièm, finalement bien peu avant que ce métier ne disparaisse. On voit que l'hygiène commence à imposer des normes.

Puis comme les logements ont été équipés petits à petits, les porteurs d'eau ont disparu des rues. Les fontaines sont restées pour beaucoup, pas toutes. Elles n'ont plus le même rôle qu'avant.

Elles sont un atout écologique, plutôt que de s'acheter une bouteille en plastique pas toujours recyclée, et hors de prix dans les quartiers les plus touristiques, nous est proposé de penser aux fontaines. D'ailleurs, j'ai appris que si l'été, elles coulaient en permance, c'est pour l'hygiène et non pour gaspiller, il ne fut pas que l'eau stagne. Elles sont à l'arrêt l'hiver à cause du gel. Ca semble bête, mais les fontaines quand je me balade l'été, je n'y ai jamais pensé! Je n'y voyais qu'un élément décoratif.

Les fontaines sont reliées au réseau, le même réseau que les appartements. Sauf trois, reliées à l'Albien. L'Albien est une nappe d'eau naturelle mais dont le niveau a considérablement baissé. J'ai appris ce qu'était un puit artésien. On creuse, l'eau jaillit toute seule sans pompage.

Un autre type de fontaine apparait. "La pétillante", il y en a une à Paris et serait en projet d'en installer d'autres. Une fontaine qui propose trois type d'eau, une tempérée, une rafraîchie, et une gazeuse. Une idée qui vient d'Italie.

Voilà comment passer un bon samedi! Sous l'eau, à penser à l'eau de la douche et d'apprendre quelques choses de son histoire.

Chez moi, je bois l'eau du robinet. Je le préfère rafraîchie au frigo. J'ai lu que le goût de l'eau dépendait de sa température. J'avais une amie qui chez elle trouvait que l'eau avait une trop forte odeur chlorée. Le livret propose de prévoir l'eau de la journée la veille au soir, après avoir fait couler l'eau, après avoir lavé la vaisselle par exemple quand l'eau a déjà bien coulée. Et si on la met au frais, cela atténue encore plus.

Quand on remplit une carafe et que l'eau est blanche, c'est lié à la pression, la couleur blanche vient de la présence de fines bulles d'air, donc ce n'est pas grave. J'ai lu que si on habite un étage élevé d'un immeuble cela peut être fréquent à cause de la pression nécessaire pour faire monter l'eau. C'est bien à savoir parce que la première fois que j'ai vu de l'eau toute blanche, je ne savais pas trop si c'était normal. Il suffit de laisser l'eau se reposer quelques minutes pour que l'air s'échappe.

L'eau du robinet est fiable, l'eau est fiable. Une réserve est donnée quant aux tuyaux. Les vieux immeubles peuvent être sujet à une corrosion, à l'utilisation de matériaux devenus obsolètes car mieux connus. En cas de doute se renseigner.

Sinon, il faut penser à faire couler un peu l'eau quand on rentre de vacances, s'en servir pour les plantes ou la chasse d'eau. Quand on veut boire un verre d'eau, on ne place pas le verre vide avant de faire couler l'eau, on fait couler l'eau et on met son verre dessous ensuite. Quand on veut se faire cuire des pâtes par exemple, on fait couler de l'eau froide et on la fait chauffer. Vouloir aller vite en faisant couler de l'eau chaude, on utilise de l'eau qui peut avoir stagner dans le chauffe-eau, entre dépôt de canalisation et température favorable aux bactéries.

Utiliser une carafe filtrante, c'est sous réserve. Les minéraux que contient l'eau et utile à la santé sont filtrés aussi et il faut être sûr de l'entretien du filtre parce que cela peut vite devenir un bouillon de culture.

Enfin bref, que d'eau, que d'eau! C'était bien intéressant tout ceci!

"A l'eau, à l'eau"

Allo, allo!

Le monsieur gentil qui m'a acceuilli m'a raconté l'introduction de la visite guidée qu'il fait quand des groupes viennent!

Je ne lui ai pas dit que dans mon sac en nylon, celui que j'avais à l'épaule, j'avais mon parapluie et un tuyau de douche!

Sourire.

Je fais réveillon toute seule, pas envie d'aller au restaurant! Le sapin clignote. J'ai servi l'appéritif-entrée!

Je n'ai pas de cuisine à prévoir ce soir, j'ai prévu du tout fait. L'appéritif-entrée, deux navettes au saumon, deux accras, deux bouchées homard/gelée de mangue, et les deux timbales, ce sont deux petites verrines cèpes-noisettes-échalottes, le chapeau est en pâte biochée.

J'ai déjà goûté à une navette, c'est bon. Et à une bouchée, c'est excellent. Tellement bon qu'il faut penser à faire durer le plaisir!

Ce n'est pas parce que je suis toute seule que cette soirée devait être ordinaire. Pour la nappe, c'est une bande d'un rouleau de papier cadeau pailletté.

Bonne soirée :-)

Mon menu festif du jour. Tournedo rossini de canard sauce périgourdine, avec une purée de potimarron et quelques girolles. Hier dans le monop, je cherchais quelque chose simple à préparer mais festif. C'était bon.

J'ai saupoudré l'assiette d'un peu de sel et de poivre!

Le poivre long est vraiment bien, avec son goût un peu boisé

En dessert, une petite bûche à la framboise accompagné d'un bon thé à la violette!

Hier, j'ai fait du canard à l'orange. Pas très accadémique, cette recette improvisée!

Il s'agit d'un magret sous-vide. Prévu pour le 1ier, sa date limite, c'était aujourd'hui. Mon magret à la main, j'ai vu deux belles oranges.

Donc j'ai enlevé le gras du magret. Dans ma casserole, j'ai fait suité un peu de gras, pas beaucoup, j'ai jeté la grosse barde. Dans ce filet de gras, j'ai fait suer un oignon, j'ai mis la viande. J'ai laissé le temps de presser les deux oranges. J'ai mouillé la viande avec le jus, j'ai mis un peu de quatre-épices, un peu de poivre. Baisser le feu et laisser mijoter. Cela sentait bon. J'ai goûté, pas mal mais sans plus.

Comme il manquait, un petit quelque chose. J'ai ajouté environ un cuillère à soupe de ce vinaigre aromatisé.

Mon canard à l'orange n'était pas si mal. Par contre, il faut aimer le salé-sucré! Mon plat était clairement sous influence. Laquelle?, voici un indice "Le poulet à l'ananas ou à l'aigre-douce".

Sourire.