Partie ce matin pour faire une course, vite expédiée, je manquais d'inspiration pour la suite de la balade. J'ai repris le bus en me disant qu'après tout, j'avais une lecture à terminer. Un menu maki en passant. Puis un canapé-chat-livre-machine à laver le linge. Cette machine faisant beaucoup de bruit, agaçante de se prendre pour une fusée m'a cependant fait souvenir que j'avais repéré une affiche.

Voilà comment je suis partie faire un tour sur Mars!

Une petite exposition interessante, qui propose quelques comparaisons entre la Terre et Mars, on peut voir trois maquettes de ces engins envoyés sur Mars pour analyser son environnement. Dommage, il n'y avait pas de petit prospectus qui permet de relire un peu lorsque l'on sort, ce n'est pas un sujet que je connais, pas évident d'avoir retenu le maximum.

Mars est la quatrième planète en partant su soleil; avant, il y a Mercure, Venus, la Terre. Mars est beaucoup plus petite que la Terre et plus grande que la Lune. Elle tourne comme la Terre et connait des cycles journées-nuit et saisonniers comme la Terre. De ce que je me souviens, dans son évolution, il y a des milliards d'années, son noyau a perdu son activité. Ensuite je ne sais plus précisément. Mars n'est pas protégée comme l'est la Terre par une couche d'ozone. Plus éloignée du soleil que la Terre, Mars peut être balayée par des vents allant jusqu'à 400km/h, la température de cette planète varie de +20° à -130°, son atmosphère est essentiellement composée de gaz carbonique et contient très peu d'oxygène. On ne pourrait donc pas y vivre sans artifices.

Les engins présentés en maquette. Les premiers transmettaient des photographies, les dernières générations sont des laboratoires ambulants. Ils montrent que l'eau liquide a été présente sur Mars, par l'observation de présence par exemple de galets ronds que seul l'érosion par l'eau a pu formés, par la présence d'une argile sous la couche rouge (faite d'oxyde de fer). J'ai retenu que Mars avait deux calottes, nord et sud, l'eau est présente sous forme solide, la glace. Lorsque la température monte vers le +20°, l'eau s'évapore, l'eau existe donc sous sa forme gazeuse, mais comme la température redescend vers son -130°, l'eau se représente sous forme solide. Mars ne bénéficiant pas comme la Terre d'une couche d'ozone régulatrice, d'une pression atmosphérique adaptée, ne propose que deux cycles de transformation de l'eau, le premier "solide-gaz" et le deuxième "gaz-solide". Pendant ce temps la Terre propose bien plus de cycles, puisque la richesse de notre planète bleue est de proposer de l'eau sous sa forme liquide. Cependant, je me souviens à avoir lu que 97% de l'eau était salée et que seulement 3% de l'eau sur Terre était douce.

L'évolution d'une planète, on compte en milliard d'années, si la Terre devait perdre son noyau actif, ce serait dans des milliards d'années. Par contre, il faut prendre soin de la couche d'ozone. Cette ozone est une variété d'oxygène, pas l'oxygène qui nous fait respirer mais il a pourtant a une présence vitale.

Je n'ai pas tout retenu avec précision mais c'est interessant. C'est une petite exposition, proposée pour tout public et c'est gratuit d'aller la voir.

Sous nos contrées, il est banal d'ouvrir le robinet d'eau! Contente de revenir sur Terre!

J'avais prévu dans la semaine d'aller acheter des modules supplémentaires pour la bibliothèque. Motivée pour deux raisons, tout était tellement entassé que je n'y trouvais plus rien au point de ne plus savoir retrouver les livres en attente; l'autre raison est qu'un coup de coude en passant a fait tombé toute une pile presque sur la tête.

Certains livres peuvent remuer le cerveau par leur contenu mais une fracture du crâne à cause d'une pile tombée...

Enfin bref, petite hésitation ce matin à cause de la pluie peu pratique pour ramener mon chargement. Finalement lorsque je me suis décidée, j'ai bénéficié d'un temps idéal.

J'ai compté que j'avais eu à visser en rentrant 48 vis, qu'il a fallu hisser mes modules pour compléter la biblio par le haut, donc le reste de l'après-midi, j'ai passé mon temps à monter sur l'escabeau et descendre. On ne me dira pas qu'apprécier la lecture fait oublier de muscler ses bras et ses jambes.

Pour aujourd'hui, j'arrête bien que du coup l'appartement soit encore en désordre et que les livres ont joué à se mélanger. A l'occasion, il me restera à reclasser mieux pour que les tomes I et II (par exemple) se retrouvent... Le classement idéal soit par ordre alphabétique ou par genre s'est avéré impossible car tous les livres n'ont pas le même format et qu'il faut rentabilisé au mieux l'espace.

Cela induit que lorsque je chercherais un livre en particulier, il faudra toujours que je farfouille dans tous les rayonnages. Ce n'est pas un gros souci puisqu'une bibliothèque est justement faite pour ça, vivre avec un peu d'ordre et de désordre. Pour aujourd'hui, elle respire. Et j'ai repéré les livres non lus, oubliés dans l'entassement. J'en ai assez pour avoir le temps de profiter du bienfait de cette journée.

Pour finir ce samedi de repos, je vais aller me rouler sur le canapé avec le chat, un livre et la tv. Demain, je ne suis pas en repos, je travaille.

J'ai lu un bon livre.

Allemagne dans les années 30, avant certains mais ils commencent à pourir la société, une société appauvrie. Les gens qui devraient avoir une vie tranquille sont jetés à la rue sans préavis. Les "parachutes dorés" de l'époque y vont bien depiétiner les autres, principalement les plus pauvres.

Ce roman parle de la vie ordinaire. Cet auteur (mort en 1947) a su proposer ici un texte totalement contemporain! Alors qu'il s'agit d'un roman qui doit daté de 1932, difficile à savoir. Sans compter un détail, tout le long du livre, il y a le Môme et Bichette. On sait bien le nom du môme mais le nom de Bichette est peu annoncé.

Le môme et Bichette était deux amoureux qui ont eu un mouflet, ils vivaient leur vie de jeune couple dans des conditions très difficiles, plus la vie continuait, plus ils descendaient. L'aspiration vers le fond, pourtant ils ont su ne pas faire parti de la lie. Honnêtes et intègres. Le roman s'achève quand l'homme, le Môme est dévasté et que seulement l'amour, Bichette, le redresse.

On en voudrait plus, en même temps pas tant que ça, parce qu'on sait bien le désastre qui a suivi, Bichette n'était probablement pas tout simplement une fille d'ouvriers, son nom fait penser que la suite était pire encore.

C'est un très bon livre.

Le troisième mot gratuit de la journée! J'ai donc visité les appartements de Victor Hugo, ou sans doute, une sorte de reconstitution. Ses goûts en décoration sont du genre pesant et lourd, si vraiment il a vécu dans ce genre de décors, il a le mérite d'avoir pu respirer!

Bon!

Victor Hugo, je ne le connais pas en vérité! Il reflète le compliqué.

J'ai lu ce mini livre, il s'agit d'un discours de V.Hugo (1802-1885) a proposé devant l'assemblée de la II ième République. Cet homme semble t'il était un royaliste dont le discours a fini par pencher à gauche. Il était un royaliste mais de ceux qui selon le langage moderne "ne marche pas sur les autre". Il a été déçu par la Monarchie et peu convaincu par la République. Dans ce petit discours, il dit qu'en 1848 (moins de 100ans après la prise de la Bastille), l'aisance matérielle ne suffit pas! Il parle selon son époque. Il serait étonné de voir que son discours reste totalement d'actualité!

Victor Hugo, je ne le connais pas. Ecolière, j'ai lu "les misérables" et "Notre Dame de Paris". Comme tout le monde, enfin, aussi par les films!, ou désormais une comédie musicale.

Ce petit musée. Entrée gratuite, on retrouve le mot "gratuit". Merci à la ville de Paris et merci à ce monsieur. Donc Ernest Cognacq. Jadis, on entendait ça "depuis la rue Cognacq-Jay". Il y a de ces trucs qu'on connait sans connaître.

Ernest Cognacq est né dans une famille cossue de l'époque, il est né en 1839. Malheureusement, il a du abandonné ses études à la mort de son père, car la famille n'était alors plus assez dotée. Il a vécu ce que les jeunes gens de l'époque peuvent vivre dans ce cas, la galère. Il a finalement réussi. C'est lui, la Samaritaine! Ce magasin où l'on trouve tout, où l'on trouvait tout!, ce joli magasin étant devenu un navire échoué encore à ce jour de 2014!

Cognacq-Jay. Ernest et Marie-Louise Jay se sont mariés vers 1874, ils n'ont pas eu d'enfants, ils ont adoptés un petit neveu, devenu orphelin. Devenu riche, Ernest a collectionné des oeuvres d'art. A sa mort, son neveu adopté a hérité, la ville de Paris aussi.

Et voilà comment une nana dans mon genre peut contempler des oeuvres d'art tranquillement.

En réalité, ce collectionneur-donateur est peu connu, il a passé son temps à travailler dur et n'a pas laissé de témoignage. Travailler dans son magasin, c'était sans doute très dur et rude, par contre lui et sa femme ont financé des maternité, des maisons de retraites, ils ont associé le personnel dans la vie de l'entreprise, avec un système d'actions. J'ai lu que le mode de vie de ces gens était probablement austère, pas de fiesta, pas de bamboula!, ils étaient loin du blingue-blingue actuel, ils ont bossé dur pour eux même mais toujours en pensant aux autres. Quand on voit cette pauvre Samaritaine échouée, perdue et grande perdante!, on constate que le travail ne suffit pas. Il faut quelque chose de bien plus brillant que le travail pour que l'on se souvienne! Ernest Cognacq a légué ce qui restait de sa collection, il s'agit d'oeuvres d'art, mais peut être que c'était sa manière de dire qu'il ne faut pas penser qu'aux moments difficiles et d'aller vers l'avant. Sa collection n'est pas le fruit d'un homme riche, mais d'un homme qui a vaincu la pauvreté.

C'est vrai qu'on trouvait tout à la Samar!... même des oeuvres d'art!

Partie ce matin, sans véritablement d'idée précise.

Bien conditionnée et disciplinée, je suis montée dans le bus, j'ai posé mes pièces pour acheter mes tickets. Le chauffeur a juste dit "montez, c'est gratuit", une dame a rit. Je l'avais entendu aux infos, mais j'avais oublié!

Gratuit! Pas souvent que ce mot soit une évidence! Mais c'est le mot qui a donné l'idée de la balade.

Le menu du jour dans une brasserie n'était pas gratuit et franchement désolant. Un filet de bar et légumes. Normalement le bar est un bon poisson même s'il est d'élevage et des légumes. J'ai été étonnée d'être servi aussi vite. Poisson pas bien cuit, limite cru. Le poisson cru, c'est normal dans d'autres restaurants ou sous une autre forme. Mais carrément un filet, supposé pour le prix, avoir été cuisiné. Les légumes, pas assaisonnés et tout droit sortis du paquet de surgelés que j'utilise aussi! Quant aux très jeunes gens à la table d'à-côté, des touristes ou des étudiants, ils ont commandé une crêpe chacun; avec ce qu'ils ont obtenu avec un budget légérement inférieur à mon menu!, visiter Paris le ventre presque vide n'est pas évident.

Enfin bref! Tout n'est pas gratuit dans la vie. Apprendre coûte même un peu cher parfois.

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J'ai bien apprécié même s'il y a des bizarreries! L'auteur a tant de choses à raconter, faut croire, que ce n'est pas évident de le suivre! Il y a de l'éparpillement dans ce livre, on a ce métro, l'obsession de tous les parisiens. Mais il y a aussi la généalogie de familles, l'industrie pharmaceutique, les juifs, sans compter que le titre évoque aussi ces états limites que peuvent vivrent des personnes confronter à la vie (avec ou sans pathologie)! Cela fait beaucoup de thèmes en peu de pages!

Ce n'est pas un livre abouti!, ça part dans les sens. Mais j'ai cependant passé un très bon moment de lecture avec ce livre. Un livre à tiroirs, ouvrez le tiroir et vivez l'aventure. On y revient forcément à ce genre de livre, au tiroir suivant, allez savoir quelle aventure nous allons vivre!?

C'est bien raconté même si l'auteur n'était pas posé et a oublié de faire la pause.

Après un week-end d'astreinte à demi travaillé, à demi mais c'était dense!, à demi travaillé parce qu'un collègue et moi même avons eu une idée. Faire l'expérience du week-end partagé. On n'a pas encore discuté mais comme j'ai travaillé sur une amplitude de 15h sans repos, je suis plutôt satisfaite d'avoir été mise de côté tandis que quelqu'un prenait la suite. Les super-héros ont une limite de consommation inscrite quelque part dans leurs costumes. Cela veut dire qu'on est plus souvent d'astreinte d'après notre expérience, certainement, mais c'est à dimension humaine. Dans un service calme, on peut manger 60heures d'astreinte sans frémir, surtout si on est jeune. Chez nous, il y a une potentiel à ne jamais s'arrêter, et on n'a plus tous l'âge de la découverte! Sourire.

Sinon.... J'apprécie la météo, comme tout le monde.