Ce bouquet d'aspergettes. J'ai juste fait cuire à l'eau pour goûter. Beaucoup mettent les têtes de ces aspergettes dans une omelette. Je comprends pourquoi, tout seul, cela n'a pas vraiment de goût. Mais en même temps, "pourtant pas mauvais".

Tout seul, ce légume est de l'herbe en réalité. Dans une préparation effectivement, il peut être la touche top.

Une petite danse?

Hier, un samedi ordinaire. Un petit menu maki, puis les courses du quotidien. J'ai senti que mes os avaient froid, ce n'était pas la fatigue, la semaine a été soft. Atchoum, atchoum.....

Je suis rentrée après les courses et je me suis installée sur le canapé avec le chat, en mode "couverture-doudou"! Ainsi que "ronron-calinou" et livre!

Le rhume est botté en touche. Par contre. Ces livres sont bien plaisant!

Gribouillage réalisé  avec l'ordi! Je trouve que j'ai obtenu une image très "vintage", genre année 70. Le hasard des traits et du traitement d'image montre même selon.... Cette image s'appelle donc "Brouhaha".

La météo reste aléatoire et le ciel est "bas de plafond", nous avons du mal à savoir qu'aujourd'hui c'est officiellement l'été. Espérons que nous pourrons profiter des jardins, bancs, pelouses...

Bon été à tous.

J'ai préparé de la truite au amandes. Ce n'était pas si compliqué. Le poisson fariné est cuit à la poéle. Il faut faire fondre du berre, ajouter le jus d'un citron, un peu de persil, assaisonnement et des amandes effilées que l'on fait colorées auparavant à sec dans une poèle. Les miennes ont été un peu oubliées, elles ont colorées plus qu'il n'est nécessaire.

Quant à la petite poignée d'amandes fraîches, je n'avais jamais goûté aux amandes fraîches, c'est très bon.

Eh oui! Sous l'influence de mes lectures! Je n'ai pas terminé la lecture de ces deux revues. Comme elles parlent, toutes les deux, du lointain passé, je suis allée faire un petit tour dans la crypte. Je l'avais déjà visité, le lieu n'est pas très grand; il propose des expositions temporaires en plus de voir quelques vestiges. Le Paris actuel, cette ville que l'on voit et vit aujourd'hui, est posé sur son passé.

En lisant certains des articles, on apprend que Lutèce (le coeur antique de ce qui sera ensuite Paris) n'est peut être pas situé là où on l'a cru. Quelque part ailleurs le long de la Seine, ou même au bord de la Marne. J'ai lu que la Seine que l'on admire aujourd'hui n'a plus le même parcours que jadis. Evolution naturelle et activité humaine, la Seine a changé.

En lisant ou en regardant des reproductions et les images virtuelles, je n'arrivais pas à imaginer, par exemple que la place de l'hôtel de ville était un port, descendre la dizaine de marches vers cette petite crypte m'a fait comprendre que je regardais avec les yeux du présent. J'ai surtout été aidée par un écran qui diffuse quelques images pour mettre en scène les vestiges observés, il y a les vieilles pierres et l'écran reconstitut un peu. Ce port que je n'arrivais pas à imaginer en surface, il était sous mes pieds. Paris aujourd'hui est une ville "au dessus". Non pas dans un sens narcissique mais parce c'est une ville qui s'est reconstruite toujours au dessus de ce qui existait déjà.

Pour comprendre certains de ces articles qui parlent du passé, il faut redescendre cette dizaine de marche pour situer le discours là où il se situe. Au gré des lectures, il faut descendre deux marches ou plus, remonter, redescendre.

C'est intéressant. J'ai bien aimé aujourd'hui être "sous influence"!

Une petite pause!

Il faut penser au retour. J'ai choisi de marcher bien que la fatigue commençait à venir. Je commençais aussi à sentir que mon visage avait pris le soleil tandis que ma réserve d'eau était à son bas niveau. Dans ces allées on croise des promeneurs, des sportifs, des gens qui font se défouler les chiens, petits où grands. Parfois on entend et on voit des écureuils, pas cette fois-ci.

La roseraie et d'autres petits jardins.

On déambule, on s'assoie sur un banc, on s'allonge sur l'herbe.

On profite du chant des oiseaux, des appels des paons.

On est bien, on n'entend plus trop la ville et les voitures. On est bien, on sait que la ville n'est pas trop loin quand même!

Sourire.