Petite lecture parce ce livre est court.

Ceci dit, ce n'est pas une petite lecture.

Un médecin du Stockholm du 19ième siècle, mène sa vie d'une façon routinière et droite dans une société figée; il éconduit les femmes "au désespoir" mais il sait aussi tomber amoureux. Cela l'aménera à concevoir différemment le destin d'une de ses patientes.

C'est la première fois que je tente ce genre de viande!, je n'aime pas les viandes fortes, ce n'est pas spontané pour moi d'apprécier. Les moutons, chèvres, cabris, et les gibiers, et les viandes spéciales fêtes de fin d'année aussi; ce sont des viandes trop fortes, je ne suis pas fan.

Il y a une vingtaine d'année, une collègue n' a pas lésiné, elle n'a pas été avare sur la qualité de la viande, elle n'a pas voulu utiliser la cagnotte, elle voulait vraiment me démontrer que je pouvais aimer un peu. Son gigot d'agneau est passé très bien à ma grande surprise.

Les années passent. Le temps passe très vite.

Pour ma première fois, j'ai tenté une souris d'agneau! J'ai suivi le shéma d'une recette mais en faisant une dérive et une erreur d'inattention!

La dérive étant de mouiller la viande avec le reste de verjus que j'avais et j'ai mis deux carottes qui n'étaient pas indiquées. L'erreur, il fallait mettre le miel et les abricots vers la fin de la cuisson, j'ai tout mis trop vite dès le début sans relire!

J'ai obtenu un plat à l'aigre-douce. C'est de l'agneau certes, je n'en mangerais pas tous les jours mais de temps en temps, cela devient envisageable. Il n'a pas eu dans ma cuisine d'odeur forte, le goût est doux.

La recette dit d'utiliser de l'oignon rouge, de l'ail, de la canelle, du gingembre, du safran, des amandes, des abricots secs, du miel, du sel, du poivre, de la coriandre fraîche; la coriande n'est pas apparente sur les photos, on coupe des morceaux de feuilles juste avant de manger.  

Le verjus, je ne connaissais pas, j'avais vu ce genre de petites bouteilles sans chercher à savoir à quoi cela sert. Ce produit existe depuis que les vignes existent puisqu'il s'agit du jus de raisin vert, c'est à dire pas encore mûr. J'ai lu qu'il était très utilisé au moyen-âge dans les sauces, un peu passé de mode ensuite. J'ai goûté avant de l'utiliser, on a dans la bouche vraiment le goût du raisin pas mûr, celui qui fait faire la grimace, c'est acre, mais pas acide. Ce n'est pas du vin, ce n'est pas du vinaigre, je ne savais pas quelle quantité utiliser puisque les recettes dans les livres sont basées sur des quantité familiales.

J'ai utiliser une barquette de haut de cuisses de poulet et une casserole à couvercle. J'ai fait revenir le poulet dans un filet d'huile d'olive, ensuite j'ai dégraissé, vidé l'exces de gras puisque le poulet en barquette est gras. Ensuite j'ai ajouté une belle échalotte émincée, deux pions d'ail émincés.

Dans un verre à eau j'ai raclé un cube de bouillon, il m'en fallait très peu, si on en met trop, tout prend le goût du cube. J'ai dilué ces petits fragments de cube, dans le demi verre d'eau chaude, j'ai ajouté deux cuillère à soupe de verjus lorsque j'ai mouillé la viande, j'ai coupé, avec des ciseaux , des feuilles d'estragon; un peu de sel et de poivre.

J'ai d'abord baissé la plaque, puis finalement remonté la température; au décours de la cuisson, j'ai ajouté quatre cuillères àsoupe de verjus, plus une juste avant de servir. Mon nez très rapidement m'a fait comprendre qu'il manquait de ce jus.  Pour le temps de cuisson, j'y suis allé au juger.

Au final, j'ai obtenu un excellent résultat, ici s'il s'agit de galettes de pomme de terre surgelées agrémentées de quelques grains de raisins.

Tous mes voeux à tous.