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L'escapade de Roseline!
13 décembre 2014

Un samedi sous la pluie!

La promenade était placée sous le signe de l'humidité, ce qui m'a donné de faire un bon chocolat chaud en rentrant. J'ai fait un petit voyage vers le Moyen-Age.

 

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Vers 1392, le roi Charles VI est fragilisé par une maladie; cela fait cinquante ans que les rois de France et d'Angleterre bataillent, voulant la couronne de France.  Il s'agit de la période de la guerre de cent ans. La France sombre dans une guerre civile où s'affrontent des armées, celle de Charles VI, celle des anglais mais d'autres aussi ont des ambitions et manoeuvrent afin de récupérer le pouvoir, les ducs d'Orléans et de Bourgogne.

Vers 1407, le duc Jean de Bourgogne perdant son influence, voit ses finances compromises. Il fait assassiner son rival, son cousin, Louis d'Orléans, frère du roi. D'abord inquiété pour ce crime, il sait retourner la situation à son avantage. Après une campagne militaire réussie dans la Meuse, il gagne son surnom "Sans peur". Le roi l'absout, le peuple croit en lui, il obtient la garde et le gouvernement du dauphin, autrement dit il gagne le pouvoir. La France se scinde de nouveau, la guerre civile ravage le pays au nord de la Loire. Le chaos règne, deux camps s'opposent, ceux qui suivent Jean sans peur face à ceux qui s'unissent autour de Charles, fils de Louis d'Orléans. Les deux camps tenteront de rallier les anglais à leur cause.

A Paris, Jean sans peur règne depuis son hôtel, (par hôtel, il faut imaginer plutôt un chateau). En 1411, il fait construire un nouveau corps de bâtiment comprenant cette tour. Jean sans peur est assassiné en 1419.

De cette période très compliquée, est restée cette Tour, dernier vestige du palais des ducs de Bourgogne. La tour a une fonction symbolique, elle la plus haute tour civile au nord de Paris, c'est à dire que qu'elle n'est dominée que par des clochers et des donjons royaux. C'est l'expression de la puissance et de la richesse ducale sans atteindre la hauteur royale. Le dernier des ducs ne séjournera pas dans l'hôtel des Bourgogne. Au fil des siècles, les terrains sont vendus. La résidence ducale abritera une confrérie, un théâtre, un cabaret, une halle aux cuirs. A l'abandon, et située non loin de la cour des miracles, elle sera un repaire de brigands. Vers 1539, François premier en fait don à un ami, puis revenant sur sa décision, il met le domaine en vente par lot.

La tour est redécouverte vers 1868, lors des réaménagement de la ville de Paris, la démolition de batiments et le percement des nouvelles rues. Rachetée par la ville en 1874, elle est classée monument historique en 1884. Les premières restaurations ont lieu vers 1893. Elle est ouverte à la visite depuis 1999.

Une jolie visite. Au rez de chaussée, une dame acceuillante et souriante, j'ai acheté mon ticket 5 euros, des panneaux parlent d'une autre tour, la tour Saint Jacques (à visiter l'été). La visite continue, on choisit d'aller d'abord vers le haut, la visite de la tour ou vers le bas, une exposition temporaire. J'ai choisi d'abord de descendre. Sourire, je ne suis pas pressée.

On monte un escalier en vis, dit d'apparat, qui desservait les pièces du grand corps de l'hôtel, ce qui nexiste plus. On monte, on peut admirer la voute de l'escalier, une jolie sculture dans la pierre  autrefois peinte, représentant les branches de l'arbre familial. Ensuite on continue de monter un escalier un escalier plus étroit, on visite les petites pièces du haut, d'abord la salle appelée chambre de l'écuyer, des panneaux nous résument le contexte, on voit une petite cheminée et derrière cette cheminée, on voit un petit espace dit latrines, on y trouve des toilettes et un espace pour faire sa toilette. Petite particularité, à la construction, a été pensé une évacuation et une aération situées dans l'épaisseur du mur. On monte vers une autre salle dit chambre de jean sans peur, on nous explique que ce n'était probablement pas une chambre mais plutôt une îèce de travail où il pouvait recevoir et discuter à l'abri des oreilles indiscrètes. Au dessus on arrive dans les combles et on lève la tête pour admirer la charpente d'origine.

Toute ma visite a été rythmée par le seul bruit de la pluie, l'éclairage naturel était limité, et j'avais presque froid, tout ça m'a fait me demander si j'allais croisé un fantôme. J'ai croisé d'autres visiteurs dont une dame qui avait visiblement la même impression.

Mais j'avais commencé par le bas, l'exposition temporaire. "La santé au Moyen-Age". En cette époque, encore bien loin de tous les progrès qui font de ce sujet pour nous une banalité, la santé est une priorité. La maladie et la souffrance sont liées au péché originel, Dieu compatissant cependant avait pensé à faire pousser des plantes qui guérissent. Il y a une grosse empreinte spirituelle et religieuse dans la manière de concevoir la santé. Je cite un extrait du fascicule "Pour l'homme médiéval, la santé est l'ordre harmonieux des quatre humeurs dont il se pense fait, le sang, le flegme, la bile et la mélancolie, qui sont des fluides corporels, et des quatre éléments qui constitue toute chose, l'air, la terre, l'eau et le feu."  Ainsi ils traitaient le chaud par le froid et le froid par le chaud, par exemple. Ce qui peut résumer un peu, il avaient compris certaines choses, mais ils ne faisaient pas le le lien entre ce qu'ils faisaient et le résultat. Finalement, l'explication spirituelle n'était pas inutile. La bonne santé était un état d'équilibre des humeurs, chaque humain étant doté de la bonne santé à sa naissance. La maladie est donc un état de déséquilibre de ces humeurs. (En 2014, il existe des profils de patients, celui qui a un infarctus n'est pas forcément le même qui a un ulcère de l'estomac!, si on met de côté le côté religieux, ils ne sont pas si loin)

La médecine médiévale est une médecine qui est curative et préventive. Les connaissances de l'antiquité ont un peu continuée, vient le modèle arabe, des écoles permettent d'enseigner. Les bases commençaient à s'imposer aux travers de traités rédigés par les médecins des Grands de l'époque. Les plus pauvres n'étaient pas forcément oubliés, puisque "Tout soin est placé sous la protection divine", les soignants se devaient de recevoir le malade comme s'il s'agissait du Christ . Ceci dit quand il fallait tenter un nouveau traitement, des médecins l'ont fait sur eux même, sur des animaux ou sur des pauvres dont le décés n'était pas difficile à expliquer aux familles; ils ne se risquaient pas sur les Grands. Si la dissection leur a permis de commencer à comprendre l'anatomie, la croyance et la fantasmagorie de l'époque ne leur permettaient pas d'être précis. On note que ces vers le XIII ième siècle, dans les années 1200, que les femmes ont été interdites de pratiquer leur art!, et qu'à la même époque, médecine et chirurgie se sont divisée. On note d'autres détails, comme le contrôle des dates de péremptions, banal de nos jours, mais les apothicaires devaient rigoureusement prendre note de la composition et de la date de préparation. D'ailleurs pour préparer, le système de mesure faisait l'objet d'une réflexion, une coquille de noix ou l'équivalent du poids de trois grains de céréale.

Le système de sécurité sociale existait déjà, mais à l'échelle des corporations. Ils appelaient cela le secours mutuel. Al fin du Moyen-Age, grâce à des cotisations, des artisans s'assuraient d'un revenu minimum.

Enfin bref!

 

C'était un bon samedi! Il y avait énormément à apprendre pour moi qui ne connais pas beaucoup de ce passé!

 

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9 août 2014

J'ai bien aimé

IMGA force de me dire "j'ai le temps, j'ai bien failli la rater cette exposition repérée depuis un moment! me rendant compte qu'elle se terminait dans une semaine, j'y suis allée. Et j'ai apprécié.

Paris 1900. Une exposition universelle dans un siècle naissant, une République Française enfin reconnue et installée. Cette exposition est grandiose, s'inscrit dans le plan d'urbanise de la ville; parmi les constructions et les aménagements, on peut citer les gares par exemple, le Grand Palais et le Petit palais.

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Le Petit Palais est très joli, il a été restauré en 2005; on peut profiter de la collection permanente gratuitement, le exposition temporaires sont payantes.

 

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Paris 1900. La France est donc sortie d'une longue période de politique agitée, le progres technique a changé la vie. La grande exposition (dont le thème est de proposer un bilan) permet de faire connaitre toutes ces choses nouvelles. On fête l'électricité entre autre. En juillet 1900, la première ligne du métropolitain est inaugurée. C'est la période de l'art nouveau, période qui s'achève lorsque la guerre arrive. C'est une période artistique très novatrice, l'impressionnisme trouve sa place. Paris devient la capitale de la mode, les yeux se tournent vers la Parisienne. Chic et élégante, elle porte encore des corsets et s'il est désormais acquis de faire ses achats dans les grands-magasins, le premier grand coururier reconnu (Worth) donnera la définition du bon goût.

1900. Les gens découvrent le loisir de masse, les sorties au théâtre, au cabaret. En 1895, a eu lieu la première projection des films des frères Lumière. Ils ont filmé des scènes de la vie et ils font sensation. Mélies et d'autres croient en cette innovation. Le cinéma est né.

En conclusion, cette exposition évoquant une exposition était bien plaisante.

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7 février 2015

Simple

Sans titre-1J'ai suivi une recette découpée dans je ne sais quelle revue.

Préchauffer le four à 180°. Faire dorer la viande à feu vif avec un filet d'huile et une noix de beurre, puis les mettre dans un plat; au four 25 minutes.

La recette parlait de girolles, mais j'avais une barquette de champignons découpés. Cette barquette contenait des champignons de paris, des rosés, un peu de chanterelles jaunes et de pleurotes. Dans une casserole, faire revenir les champignons à feu vif avec un peu de matière grasse, puis verser de la crème liquide, du sel, du poivre, un peu de jus de cuisson de la viande. Porter à ébullition puis mixer. Normalement la sauce est plus liquide que sur ma photo, j'avais un peu plus de champignons et ils étaient plus dense que les girolles.

J'ai utilisé un bocal de châtaignes, on égoutte et on les réchauffe, la recette propose de les passer à la poèle.

Voilà, tout simple et  très bon.

 

 

16 novembre 2013

Je continue

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CanalB est embêtant, on ne peut plus faire de mise en page propre!

Bon ceci dit. Donc vers 1858, la maison Worth a posé la définition de ce qui sera depuis la haute couture. Bien sûr cela s'adresse aux riches, à l'élite; c'est tout un secteur économique cependant qui tire tout un monde vers le haut. S'il y a des vitrines désormais aux magasins, pas mal de ces maisons ont leurs ateliers logés dans l'étage ou l'arrière-cour. Une ligne dans les couriers évoqués fait état de ce que vivent les petites mains, pour faire face aux commandes des riches clients, il y a tout un savoir-faire et des "drames" qui se jouent, il y a tout un monde ouvrier derrière ces vitrines. C'est le luxe, côte à côte, on trouve les couturiers, les chausseurs, les bijoutiers, les parfurmeurs, et ce que l'on connait un peu moins aujourd'hui, les chapeliers.

En 1787, on saute un peu plus loin dans les époques, mais, j'ai lu qu'un arrêté du roi avait réglementé la protection des soieries et dorures dans le royaume; la révolution a d'abord mis un peu de désordre, mais dès juillet 1793, on retrouve l'idée de protéger les auteurs et artistes. Il faudra du temps mais les créateurs seront protéger par la loi. On retrouve ici une autre idée, la photographie. Certaines maisons ont déclaré leurs modèles avec des échantillons de matières et des photographies, des photos prises sans soin. Les premières photos de mode?, avant même la presse et les publicité?

En admirant cette garde-robe qui a une centaine d'année, j'ai constaté que l'on portait encore la même base.

Est aussi citée, la caricature. La mode parfois propose des trucs fantaisistes. A cette époque où la femme abandonnait ses carcans et ses corsets, la dérive venait. Sourire. La femme devait ressembler à une femme malgré tout.

Et la femme de 2013 que je suis, avec son jean, son tee-shirt et son pull, a sourit d'avoir passé un bon samedi. Les mains dans les poches, je suis repartie vers mon siècle tranquillement.

 

26 octobre 2014

Mais...

Sans titre-1Mais comme le dit une pub, ce n'est pas fini. Pour des raisons de budget, la suite viendra quand j'aurais encore bien travaillé! Sourire.

J'ai vissé et revissé. L'appatement est peit mais j'ai environ 2m80 de hauteur. J'ai opté pour aménager la cuisine d'utiliser encore ces modules, justement parce que cela reste modulable! Pour la suite, j'ai quelques idées qui évolueront encore le temps que le budget suive.

Avant de m'attaquer au lavage et au rangement, parce que forcément faire tout ça toute seule l'intendance a eu du mal à suivre, je vais voir si je dois changer d'idée. Je ne pense pas. Les casiers tout en haut sont destinés à recevoir ce qui ne sert pas tous les jours évidemment. Je vais devoir vivre un peu avant d'être sûre.

Ramener les morceaux de rangement (en plusieurs aller-retour)  dans le caddie à courses, c'est déjà un bon truc qui réveille les muscles des bras. Visser le tout et monter les éléments sur l'escabeau, ça vous réveille même les muscles dont on ne connait pas l'existence.

Avec mon caddie, j'ai un dernier chargement à faire pour cette fois-ci. Le morceau de biblio et un petit morceau de cuisine que normalement je pensais aller chercher hier, mais la pluie est venue et il m'était impossible d'abimer mon chargement.

Même si ce n'est pas fini, je me félicite, j'ai bien travaillé. Visuellement, c'est cohérent. Mais...

Ce n'est pas fini parce que maintenant que j'ai des rangements dans la cuisine, je vais pouvoir m'occuper du placard et de la chambre! Le grand jeu du domino !

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21 novembre 2014

L'ouvrage

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Commencé il y a longtemps, abandonné parce que le chat a fait un accro. Je l'ai achevé, il me reste à trouver une idée d'écusson pour qu'il soit totalement achevé. 

Par contre, comme j'ai utilisé un magasine qui date de 1993, cela m'a donné un pull trop grand. Je n'ai pris en compte que la mode de l'époque était plus aux grands pulls, larges et longs. Sur moi, cela ne va du tout, il parait vraiment trop grand.

Bonne rigolade devant la glace, tout ce temps qu'il m'a fallu!

Sourire.

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Espérons que le prochain ouvrage soit un peu plus chanceux, à moi de le tenir à l'abri du chat qui aime tant s'installer dedans!

1 mars 2015

Une jolie visite!

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Construit de1861 à 1875 par Charles Garnier à la demande de Napoléon III, voici l'Opéra National de Paris.

Le premier concours d'architecture a été organisé pour l'occasion, 171 projets ont été présentés; a été retenu Charles Garnier. En juillet 1962, la première pierre est posée. Des années de chantier, de batailles financières, d'interruption pour cause de guerre en 1870-71. Après cette guerre, le chantier stagne, il existe déjà un opéra, mais qui sera ravagé par un incendie en octobre 1873. Le chantier reprend, Garnier relève le défit, on lui accorde 18 mois pour livrer le bâtiment. Il livrera dans les temps mais sans avoir le temps de finir, ce qui fait ensuite.

Garnier a voulu un opéra qui soit un spectacle lui même tout en amenant une réflexion pour qu'il soit fonctionnel. Il a tenu compte de cette société qui aimait sortir voir un spectacle et être vu. En janvier 1875, l'opéra est inauguré en présence du président de la République, le Maréchal Mac-Mahon. Cette soirée de gala est un grand succés. Dans les mois qui suivirent, il n'était pas rare que le public réserve sans demander quel spectacle se jouait ou quel artiste jouait.

Voilà les grandes lignes de la création de ce monument qui continue à fasciner les visiteurs de nos jours.

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21 novembre 2014

Une bonne idée!

Sans titre-1Quand on achète ce livre (5 euros), trois repas sont possibles.Comme j'achète des livres, je ne pouvais qu'être attirée par cela.

Quand lire est utile... Ceci dit, lire a toujours été utile.

Enfin bref, il s'agit de nouvelles plaisantes, aisées à lire, tout public. Une idée sympathique qui mérite d'être remarquée puisqu'elle est moins audible qu'un cd de chansons.

6 novembre 2013

Petite réalisation

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Tandis que petit à petit, les magasins et les villes se parent des décorations de fêtes, j'ai trouvé un petit kit Dmc. La bille-visage est déjà peinte, il faut couper et assembler, c'est rapide à faire et personnalisable. 

Voilà, j'ai réalisé une décoration de noël.

Je suis bien contente de ce bonhomme de neige en smocking! (il me reste deux bille-tête! et deux balais! Le tout servant cette année ou étant conservé jusqu'à tantôt!)

15 mars 2015

Ce dimanche

Sans titre-1En bas de l'immeuble, il y a une boulangerie. Depuis quelques temps, le patissier s'amuse et propose l'éclair de la semaine. L'idée est ludique et sympathique. Pour la première fois, j'ai tenté. C'était bon mais pas abouti, je comprends ce qu'on entend dans certaines émissions, c'est bon mais il y a un mais.

L'idée reste très louable.

 

Sans titre-5Avec cette sympathique patisserie, quel thé choisir! J'ai opté pour la boite bleue, "Label impérial (mélange de thé vert de chine, arômes vanille, orange et canelle, racines de réglisse et baies d'argoussier). Ce thé est très bon, il a beaucoup de goût et j'ai saisi pourquoi la patisserie était bonne mais sans plus. Elle était bonne mais un peu fade. Sa couleur annonce quelque chose de fort en goût, ce n'était pas le cas.

Ceci dit! Cela ne m'a pas empêcher de passer un bon dimanche!

 

22 mars 2015

Tranquille!

Sans titre3Un week end de repos, ça fait du bien!

En cuisine, j'ai fait simple. J'avais acheté un choudou dans la semaine, ce chou qui n'est pas complètement rond et qui est dit plus digeste. Je l'ai coupé en morceau et je lui est donné un premier bouillon dans de l'eau.

Dans une casserole, j'ai mis une mini barquette de lardons fumés, un verre de vin blanc, de la persillade, un peu de cumin en poudre et du poivre; dans la boule à thé, j'ai mis un peu de 5 baies, des baies de genièvre. Je n'ai pas mis de sel par goût personnel, puisqu'ont suivi deux saucisses de Montbeliard et une partie du chou.

J'ai laissé mijoter un peu le temps que les goûts se mélangent. J'ai obtenu un bon plat, presque de la choucroute.

22 mars 2015

Biscuits!

Sans titre-1Sur une base qui se prépare en 5 minutes, même quantité de farine, de sucre en poudre et de crème fraîche épaisse.

J'ai mis un peu moins de sucre. Mon idée était de mettre un peu de miel et d'épices.

Sans titre-2Après hésitation, entre le mélange d'épices pour pain d'épices et le mélange dit speculoos, j'ai opté pour le second. Mes yeux sont tombés sur la boite de cacao.

Au final, j'ai obtenu de bons biscuits. Pas mal avec un thé!

22 mars 2015

Un week end reposant

Sans titre-2C'est aussi un peu de tv et de lecture, le tout vautrée sur le canapé en compagnie du chat bien sûr. C'est sympa d'avoir à la maison un chat qui aime lire à ce point.

Je n'ai pas fini ma lecture. C'est plaisant à lire. Le personnage, connu parce qu'une série tv l'a fait connaitre, d'ailleurs demain un épisode est proposé sur la 5. Cela ne gène pas la lecture.

L'action se passe en 1775, des troubles en France. Le prix du pain flambe, les pauvres s'agitent, les comploteurs ne sont pas loin. Une menace gronde. Ensuite, il y a un crime à résoudre, le roman que je ne vais pas raconté, c'est mieux de lire!

 

6 décembre 2014

Une visite

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Ce musée appartient à une fondation à but non lucratif créée en 1983 à Amsterdam, avec pour objectif de faire connaître et préserver le patrimoine artistique de l'Afrique Subsaharienne. Le musée français ouvre en 1986 et propose des expositions d'oeuvres appartenant à la fondation ou aux musées du monde entier. Olfert Dapper était un humaniste hollandais qui a publié une encyclopédie "Description de l'Afrique" en 1668 sans sortir de son pays. Le musée propose des projets culturels et pédagogique en Afrique, le dépliant cite deux expositions en 2012-2013, au sénégal permettant aux gens de découvrir des choses souvent inaccessibles.

L'exposition du moment propose de voir des objets liés au rites et traditions concernant la préparation et la consommation de la nourriture, que ce soit pour les gens ou les offrandes. Ainsi il existe différents types d'objets selon que l'on serve les personnes ou les divinités et esprits. Ces objets évoquent l'Afrique Subsaharienne, l'Océanie (Mélanésie, Polynésie, Micronésie), l'Indonésie (Bornéo, Sumatra) et les Philippines. Le tout fait une jolie exposition.

Parmi les traditions, est évoqué l'anthropophagie. On s'en serait douter mais on est très loin des clichés que les films de Tarzan proposaient. Dans plusieurs cultures ou cultes océanien, manger de l'humain est un privilège ne concernant pas tout le monde, seuls des initiés étaient autorisés à absorber la force vitale d'autrui, qu'il s'agisse d'un ancêtre ou d'un ennemi. C'est un acte qui dépend d'un rituel très précis avec des objets précis.

 

Voilà comment passer un bon moment intéressant. Pour une meilleure connaissance, on peut acheter le livre dans la librairie du musée. ( Je ne l'ai pas acheté, trop de retard dans mes lectures!)

 

 

20 octobre 2014

Biblio!

Sans titre-1Tout mon montage de module est quasiment achevé, il n'en manque plus qu'un seul. j'ai fait toute la mise en place hier, j'ai vissé, déplacé les modules qui étaient vissé,  et je suis montée sur l'escabeau avec des modules et des livres, descendue, remontée... J'ai des courbatures d'enfer!

Mais je suis contente, contrairement à ma crainte, ce bout de couloir semble plus large qu'avant! Ce bout de couloir est l'entrée de l'appartement, la porte se trouve à droite de l'escabeau. Il manque un lustre, maintenant je pourrais en choisir un. Et sur le mur du fond, j'hésite à installer un miroir qui capterait la luminosité, puisque ce bout de couloir est un peu sombre.

Par contre, j'ai fait une bêtise! J'ai oublié de passer la rallonge prévue derrière tout l'ensemble; dans un   casier du bas, il y la prise. J'aurais à le faire pour ne pas avoir de fil qui passe devant. L'avantage avec ce système de module, c'est qu'il ne faut pas tout redémonter quand on a fait une bêtise!

30 mai 2015

Pas si mal

Sans titre-1J'ai suivi la recette du sachet de levure pour faire une "pâte à pizza", il faut la laisser gonfler puis la repétrir. Cela prend un peu de temps.

 

Dessus. J'ai suivi le shéma d'une recette. Trois poivrons coupés en morceaux  que l'on fait revenir à la poéle avec un peu d'huile d'olive, environ 15 minutes.

Battre 3 oeufs, ajoutez 100g de fromage crémeux, 150g de tomatocouli, 80g de fromage rapé. Ajouter les poivrons et ajuster  l'assaisonnement.

J'ai étalé la pâte dans la tourtière, dessus j'ai mis la préparation.

J'ai mis dans le four préchauffé à 210°, j'ai oublié de chronométré.

La résultat était pas mal; la prochaine fois je mets quelques petits arômates dans la pâte.

7 mars 2015

Un samedi

Une journée printanière, bien agréable. Desendue du bus vers midi, j'ai marché un peu au hasard en me disant que je trouverais bien où manger.

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J'aurais pu penser à ne pas manger, mais vu l'heure la bibliothèque Forney était fermée. (La photo de gauche) Son nom vient d'un industriel qui a fait un don à la ville pour l'éducation des artisans. Il s'agit à l'origine de l'hôtel de Sens, construit entre 1475 et 1519, l'un des derniers témoins du moyen-âge. A l'époque de sa construction, l'archevéché de Paris dépendait de l'archevéque de Sens. Cet hôtel a hébergé la Reine Margot, femme d'Henri IV. Les évèques ont quitté définitivement les lieux en 1622; cet hôtel a vécu de location jusqu'à la révolution. La ville de paris l'a racheté en 1911, le rénovations ont commencé en 1929. Il a abrité avant de devenir une bibliothèques divers particuliers; il ya eu une blanchisserie, une fabrique de conserves, une fabrique de confitures. J'ai lu qu'il y avait eu un "coupeur de poil de lièvres", je ne sais pas trop ce que c'est, peut être quelqu'un qui fabrique des fourrures!?

 

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J'ai marché, c'était agréable. Je n'ai pas choisi la bonne direction pour me poser et manger, ce que je rencontrais sur mon chemin ne me disais rien. J'ai fait une boucle pour revenir vers le centre. Je regardais sur toutes les cartes afin de trouver l'inspiration. Devant une des cartes, une dame en passant m'a dit "c'est bon ici, on y mange bien", elle m'a fait un grand sourire tout en continuant son chemin. Comme je n'arrivais toujours pas à me décider, j'ai continué ainsi quelques pas. Je me suis arrêtée devant une brasserie et je ne sais pas pourquoi mais j'ai eu envie d'entrer. Cela m'avait mener à 13h30.

L'accueil était tout comme il faut, le décor à l'intérieur un peu figé dans le temps. Le principe des tables, ce sont plusieurs rangées de tablée de 8; ce qui fait qu'en arrivant seule, j'ai été installée avec un trio de jeunes filles japonaises. Le serveur était un monsieur plus tout jeune, le genre tranquille et habitué à bouger vite. Malgré le flux des clients qui arrivaient ou partaient, les serveurs restaient bonhommes et gentils et surtout efficaces, les plats chauds arrivaient chauds sur les tables et les salades n'étaient pas cuites par la vinaigrette. En lisant la carte, j'ai compris ce qui m'avait tenter. Partout, je lisais des menus stéréotypés, carpaccio de saumon, risotto aux saint-jacques, le burger maison bien sûr, tout ça c'est très bon, mais je n'avais pas envie. Quand on lit une carte, puis une autre, que grosso modo c'est pratiquement pareil de l'un à l'autre, ça rend encore plus difficile. Donc j'avais choisi, un établissement au look vieillot, mais qui avait à la carte du cassoulet, de la choucroute, du jarret de porc.... J'ai opté pour l'onglet servi avec une fondue d'échalottes et des frites. C'était très bon. Je prends rarement des desserts, mais comme j'étais bien, j'ai demandé une part de tarte tatin, très bonne. Le café n'avait pas ce dosage de dé à coudre. Certes le budget était bien plus élevé que dans d'autres établissement, mais c'était bien bon. Au moment de l'addition, le serveur me dit "c'est la première fois que vous venez!, cela vous a plus?, vous habitez le quartier?" Oui cela m'a plu, j'aurais l'occasion de revenir même si je n'habite pas le quartier. Je résume. J'étais au contact d'un Paris; le Paris village.

Je n'ai pas pris beaucoup de photos, j'ai marché tranquille, les mains dans les poches, le nez au vent.

 

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Les cadenas sont toujours là, des plaques de bois tentent d'arrêter cet élan. Je pense que ce souci est en cours de réflexion et qu'aucune décision n'a encore été prise. Pour la sécurité de tous, il faut que cela cesse puisque cela réprésente trop de poids pour ce pont. Mmais voilà, ces cadenas représentent beaucoup pour les gens qui les ont verrouillés là. Il y a même une association qui tente de voir comment on peut ouvrir un à un les cadenas pour les déplacer en douceur. Mon avis est qu'il faut interdire l'accés au pont le temps d'enlever les grilles toutes entières, remettre des garde-fou solides et peut être lisses. Quant aux grilles, il y a suffisamment d'artistes, on ouvre un concours, pour proposer le meilleur projet de totem. Cela ferait un nouveau et sympathique totem (jadis ils érigeaient des statues), ce serait un très beau totem placé en face du pont, côté du Louvre. Le totem des amoureux.

 

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Voilà en résumé, une bonne journée tranquille destinée à profiter de la vie sans se soucier ou se morfondre. Après une bonne semaine de travail, j'étais un peu en mode grognon ce matin, à jamais me décider de rien. Rien de tel que de marcher tranquillement les mains dans les poches et le nez au vent. C'est très reposant.

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6 juin 2015

Une exposition

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J'ai été voir cette exposition itinérante présentant la grotte de Lascaux. Découverte en 1940 par des jeunes gens, cette grotte a du être fermée au public en 1963. Souffrant de la polution découlant de son contact avec l'extérieur. Mais pour tout de même partager avec le public, des répliques ont été créées.

L'exposition présente donc la grotte, cinq répliques de panneaux, quelques objets, etc. On fait un bond environ de 20 000 ans en arrière, c'est le temps du lointain ancêtre Cro-magnon.

8 octobre 2013

J'ai bien apprécié

Sans titre-1Ce livre que je n'ai pas fini, mais c'est excellent. Ce docteur Irabu est un docteur psychiatre qui règle les problèmes de ses patients d'une manière un peu tonique. Déconcertant mais efficace. Que demande t'on aux docteurs?, leur science, leur efficacité à nous tirez d'une méchante affaire.

Un livre qui fait sourire aussi.

8 juillet 2015

Promenade au zoo!

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Le zoo a été ouvert en 1934, fermé en 2008 afin de le rénover et réouvert en 2014.C'est un joli parc. Bien sûr, on n'est jamais assuré de voir tous les animaux, certains font leur sieste dans un recoin tranquille, mais bon c'est la règle du jeu. Je n'ai pas vu monsieur lion, par contre ces lionnes surveillaient 3 lionceaux qui jouaient.

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Chez les babouins, il y avait aussi des petits qui faisaient l'animation.

J'étais déçue de ne pas voir les gros chats!, lynx, puma et jaguar étaient à la sieste; je n'ai pas vu non plus le glouton, et j'ai eu le temps d'apercevoir un loup de dos! Bon voilà que les vedettes n'étaient pas au rendez vous. Pas grave une autre vedette a été fascinante.

 

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Au début, je suis restée plantée devant la vitre en me demandant ce qu'il fallait voir, c'est la tendance dans le parc quand on n'a pas encore lu le panneau explicatif! Puis une grosse bête est apparue. Le parc a deux lamantins. Je n'avais jamais vu. C'est une bête de l'ordre des siréniens, herbivore, qui peut aller jusqu'à 3.50 mètres de long et peser dans les 500 à 600 kgs, qui vit dans de l'eau chaude peu profonde car elle doit remonter toutes les deux à trois minutes pour respirer. Cette bête est du genre paisible qui passe sa journée à brouter les fonds, on l'appelle aussi la vache de mer.

Au final, la promenade était sympathique. Le public est principalement composé d'enfants avec les parents ou des colonies de vacances. En repartant, je me suis rendue compte que je n'avais entendu que les humains, je n'ai quasiment pas entendu d'animaux sauf les oiseaux dans la serre.

 

 

29 septembre 2013

Simple

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Comme il me restait un peu de crème de boursin, je l'ai mise avec le vin blanc. 15 à 20 minutes plus tard, j'ai obtenu ceci, une viande qui n'était pas sèche avec une sauce parfaite avec des pâtes. Par contre, j'ai été bien inspirée de ne pas saler les pâtes parce que la sauce suffisait.

Ici, j'ai utilisé du boursin "figues et noix".

10 juillet 2015

Un château

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J'avais vu une émission à la tv, depuis j'avais en tête de visiter ce château doté de ce donjon. Il est facile d'accès par le métro, une sortie nous amène à ses pieds.

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Le site du château est très grand, fait de bâtiments construits à diverses époques, que l'on ne visitent pas tous. Le site acceuille actuellement les archives de l'armée. On viste donc le donjon, le plus haut d'Europe conservé aussi bien, et on visite la Sainte Chapelle, construite ensuite sur le modèle de celle du palais de la cité.

Jadis les rois avaient plusieurs résidences. Vincennes, grace à son bois, était un manoir de chasse. Le livret signale qu'il bénéficiait de 2 voies romaines et du réseau fluvial permettant le déplacement. D'abord une résidence de second plan, Louis IX (dit Saint Louis, 1226-1270) en a fait sa résidence préférée après le Palais de la Cité. Vincennes devient une résidence où beaucoup de décisions se prennent. Ce roi pieu reçoit les saintes reliques à Sens, les emmène à Vincennes d'où part la procession vers Paris, ce qui illustre l'importance qu'avait Vincennes pour ce roi.

Après lui, cette résidence reste au premier plan, les rois continuent d'y venir, d'y naître parfois. Le manoir n'existe plus depuis la fin du XIV siècle. Vers 1361, Jean II le bon nomme un gestionnaire du domaine., une nouvelle tour va être construit. La guerre de cent ans est commencé depuis déjà longtemps. Jean II est prisonnier, son fils Charles V est confronté à de grave troubles, une insurrection parisienne menée par Etienne Marcel, une révolte rurale (la jacquerie). La période est compliquée et agitée. Il faut se protéger.

Ainsi est né ce magnifique donjon, construit en 1361 et 1369, son enceinte se termine vers 1371. Une importante garnison sécurise. Il faut construire encore des bâtiments annexes. Les travaux de la Sainte Chapelle commence vers 1379. Vers 1380, ce château devient l'un des plus grands d'Europe, il fait des envieux. Pour financer tout ça, l'imposition était maximale.

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En 1470, le roi d'Angleterre, vainqueur à Azincourt, obtient le chateau. Il s'y installe afin d'installler son pouvoir et y meurt en août 1422. La cour française adopte le Val de Loire. Vers 1435, le château redevient français (ou franc?), mais si les rois reviennent à Vincennes, ce n'est plus une résidence préférée. Les travaux continuent, des restaurations sont même faites.

Vers 1560, les guerres de religions en France. La cour vient se réfugier à Vincennes à plusieurs reprises. Ensuite vient l'époque de Louis XIV qui optera pour un autre château qu'il fait construire alors que des travaux à Vincennes sont entrepris. La cour s'installe en 1682 àVersailles. Vincennes va sombrer dans l'oubli au point qu'il est question de le démolir rayé définitivement de la liste des résidences royales vers 1784. Finalement sauvé, il a servi de prison entre autre. Parmi les prisoniers celèbres, au fil des siècles sont cités HenriIV, Nicolas Fouquet, Denis Diderot, Sade...

C'est la révolution qui a définitivement sauvé ce château en s'en servant pour loger l'arsenal. Dès 1793, l'idée était préssente,ce château appartient au patrimoine. De nouveaux bâtiments sont construits. Vers 1870, la Commune passe par Vincennes, certains insurgés y sont fusillés. Une dizaine d'années auparavant, Napoléon III avait voulu que le bois de Vincennes soit aménagé comme le bois de Boulogne, une promenade publique.

La Sainte Chapelle est déclarée monument historique en 1853, le donjon en 1913. Les pavillons dits du roi et de la reine ont été incendiés en 1944 losque les troupes allemandes ont quitté le lieu et ont fait sauté un dépots de munitions. Une grande campagne de restauration du site est lancée en 1986, et nous revoilà en 2015 à admirer tout ceci.

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Ce qui manque au site c'est un musée, sans le petit livret explicatif lu le soir, je n'aurais pas bien saisi ce que j'avais vu. Cette visite aborde un sujet méconnu pour beaucoup, cela mériterait un petit quelque chose en plus. Ce château situé à la sortie d'un métro mérite cependant le déplacement.

14 mars 2015

Parce que c'est samedi!

Après une bonne semaine de travail, j'aspirais à la détente et au repos. Ca, c'est fait. Comme un  tel samedi de détente suppose tout de même de prendre l'air, j'ai fait un tour du quartier. Mes pas m'ont finalement amené à considérer que le printemps arrive.

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Ces journées printanières donnent envie de feuilles vertes, de fleurs... C'est encore un peu tôt même si l'hiver n'a pas été rigoureux cette année par chez moi. Ceci dit, on peut encore avoir quelques petites surprises, Mars et Avril sont des mois où l'on ne se découvre pas d'un fil.

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18 avril 2015

Un samedi sympatique!

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Profitant de ce samedi printanier, j'ai opté pour une balade citadine. Je suis allée visiter une petite exposition. La Tour, je l'avais déjà visité. (Ici)

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L'exposition. Le Moyen-Age, à table.

Si dans l'antiquité, manger allongé (à la romaine) était courant, au moyen-age, on mange assis à table. les tables telles qu'on les connait n'était pas encore fréquentes, ainsi il fallait mettre la table, dresser la table, c'est à dire poser une planche sur des tréteaux. Les expressions sont restées tandis que le mobilier a évolué. Le linge de table date, la nappe était blanche souvent pouvait avoir sur les bords des broderies, les sets de table existaient, quand aux serviettes de table, cela d'abord été une sorte de toile disposée afin que les convives s'essuient les mains dessus, on ne devait pas salir la nappe, les serviettes de table individuelles sont arrivées finalement. Par contre on ne salissait pas la nappe, le sol n'était pas beau à voir après un festin.

Le manger à table était très hiérarchisé. Le commun s'asseyait sur un banc sans dossier, les sièges individuels n'étaient réservés qu'à l'élite, voire même avec à disposition un marche-pied afin d'isoler leurs pieds du sol froid. Lors d'un banquet, le haut personnage avait sa table surélevée sans vis à vis direct. Plus on descendait dans la hiérarchie, plus on était placé loin du haut personnage. Des plats en abondance étaient disposés sur la table, mais on ne mangeait que ce qui était placé devant soi, la disposition des plats dépendant également de la hiérarchie. 

A table, il y avait des couteaux, des cuillères, parfois des petits piques, mais pas encore de fourchette. On mangeait encore essentiellement avec ses doigts. Mais attention, il y avait le rituel du lavage des mains avant et après manger, sans connaissances scientifiques, le bon sens avait associé propreté et santé. Il y avait tout un code de bonne conduite à table, on ne patouille pas dans les plats puisque tous vont se servir, on ne papouille pas les animaux domestiques, on sait déjà que ce n'est pas propre quand on touche à la nourriture, etc. L'alimentation est d'ailleurs un gage de santé. Ainsi il est recommandé de ne pas se goinfrer. Il est recommandé de n'être ni obèse ni trop maigre. L'église s'occupe d'ailleurs de rappeler que la gourmandise est un grand pécher, presque un tiers de l'année est composé de jours de carême, le carême le plus important étant celui de Pâques.

Le commun ne disposant pas de cuisine dans le logement trop modeste mangeait froid ou s'il voulait manger chaud, il trouvait une taverne. La nourriture de rue existait déjà, on mangeait déjà sur le pouce.

Le pain était une base, on achetait son morceau de pain chez le boulanger. Les petits pains individuels se trouvaient plutôt en Sicile, on cuisait deux petits pains accolés, les deux convives assis côte à côte séparaient ces deux petits pains et ils étaient des co-pains. Le pain n'était pas salé, le sel coûtait trop cher, le pain n'était blanc que pour l'élite. L'élite utilisait les épices venues des lointaines contrées, le commun avait du sel, du poivre rond, des graine de moutarde, du vinaigre pour réhausser le goût, ceci dit les épices n'était pas utilisées pour le goût mais parce qu'on leur donnait des vertus médicinales. L'élite méprisait les légumes poussant dans le sol et se réservait les fruits poussant en hauteur. On mangeait une poire en fin de repas avant de manger du fromage, on pensait que le poids de la poire aidait à la digestion.

On mangeait ce que l'on connait encore. On mangeait aussi du paon, du castor, etc; à noter que sur les premiers livres de recettes de cette époque, on préconisait plutôt de choisir de l'oie bien meilleure. Le castor avait une particularité, lors du carême, on pouvait manger de la queue de castor considéré comme du poisson alors que le corps de l'animal était considéré comme de la viande!

Si le pain était une base, le vin l'était aussi. L'eau potable manquait, il fallait se servir directement dans les rivières, les fleuves, se servir d'une eau qui pouvait être polluée.

Enfin pour conclure, la brochure de l'exposition n'était pas encore proposée aujourd'hui. Mais cela permet de mesurer que nous vivons une époque bien plus confortable, quoiqu'on en dise, on est bien dans notre époque.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8 février 2015

Simple encore!

Sans titre-1C'est simple mais bon.

Faire cuire des pommes de terreà l'eau, puis les écraser.

Il faut des petits pois précuits, un peu de épinards précuits, de la coriandre fraiche émincée pas trop finement, de la poudre de cury, de gingembre, de persillade, de piment, du sel.

Mélanger l'écrasé de pomme de terre aux autres ingrédients. J'ai ajouté un oeuf entier. Puis dans un peu de matière grasse, il faut passer à la poèle.

Avec une salade croquante, c'était bien.

Sans titre-2J'ai utilisé des condiments en pot. L'occasion de goûter à ce pot de condiment à la menthe. Il est fort en goût.

(Des petites sauces maison iront très bien aussi!)

Au final. Pas mal du tout, j'ai obtenu un résultat anglo-indien à la française! Sourire.

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