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L'escapade de Roseline!
18 avril 2015

Un samedi sympatique!

Sans titre-1

Profitant de ce samedi printanier, j'ai opté pour une balade citadine. Je suis allée visiter une petite exposition. La Tour, je l'avais déjà visité. (Ici)

Sans titre-2

 

L'exposition. Le Moyen-Age, à table.

Si dans l'antiquité, manger allongé (à la romaine) était courant, au moyen-age, on mange assis à table. les tables telles qu'on les connait n'était pas encore fréquentes, ainsi il fallait mettre la table, dresser la table, c'est à dire poser une planche sur des tréteaux. Les expressions sont restées tandis que le mobilier a évolué. Le linge de table date, la nappe était blanche souvent pouvait avoir sur les bords des broderies, les sets de table existaient, quand aux serviettes de table, cela d'abord été une sorte de toile disposée afin que les convives s'essuient les mains dessus, on ne devait pas salir la nappe, les serviettes de table individuelles sont arrivées finalement. Par contre on ne salissait pas la nappe, le sol n'était pas beau à voir après un festin.

Le manger à table était très hiérarchisé. Le commun s'asseyait sur un banc sans dossier, les sièges individuels n'étaient réservés qu'à l'élite, voire même avec à disposition un marche-pied afin d'isoler leurs pieds du sol froid. Lors d'un banquet, le haut personnage avait sa table surélevée sans vis à vis direct. Plus on descendait dans la hiérarchie, plus on était placé loin du haut personnage. Des plats en abondance étaient disposés sur la table, mais on ne mangeait que ce qui était placé devant soi, la disposition des plats dépendant également de la hiérarchie. 

A table, il y avait des couteaux, des cuillères, parfois des petits piques, mais pas encore de fourchette. On mangeait encore essentiellement avec ses doigts. Mais attention, il y avait le rituel du lavage des mains avant et après manger, sans connaissances scientifiques, le bon sens avait associé propreté et santé. Il y avait tout un code de bonne conduite à table, on ne patouille pas dans les plats puisque tous vont se servir, on ne papouille pas les animaux domestiques, on sait déjà que ce n'est pas propre quand on touche à la nourriture, etc. L'alimentation est d'ailleurs un gage de santé. Ainsi il est recommandé de ne pas se goinfrer. Il est recommandé de n'être ni obèse ni trop maigre. L'église s'occupe d'ailleurs de rappeler que la gourmandise est un grand pécher, presque un tiers de l'année est composé de jours de carême, le carême le plus important étant celui de Pâques.

Le commun ne disposant pas de cuisine dans le logement trop modeste mangeait froid ou s'il voulait manger chaud, il trouvait une taverne. La nourriture de rue existait déjà, on mangeait déjà sur le pouce.

Le pain était une base, on achetait son morceau de pain chez le boulanger. Les petits pains individuels se trouvaient plutôt en Sicile, on cuisait deux petits pains accolés, les deux convives assis côte à côte séparaient ces deux petits pains et ils étaient des co-pains. Le pain n'était pas salé, le sel coûtait trop cher, le pain n'était blanc que pour l'élite. L'élite utilisait les épices venues des lointaines contrées, le commun avait du sel, du poivre rond, des graine de moutarde, du vinaigre pour réhausser le goût, ceci dit les épices n'était pas utilisées pour le goût mais parce qu'on leur donnait des vertus médicinales. L'élite méprisait les légumes poussant dans le sol et se réservait les fruits poussant en hauteur. On mangeait une poire en fin de repas avant de manger du fromage, on pensait que le poids de la poire aidait à la digestion.

On mangeait ce que l'on connait encore. On mangeait aussi du paon, du castor, etc; à noter que sur les premiers livres de recettes de cette époque, on préconisait plutôt de choisir de l'oie bien meilleure. Le castor avait une particularité, lors du carême, on pouvait manger de la queue de castor considéré comme du poisson alors que le corps de l'animal était considéré comme de la viande!

Si le pain était une base, le vin l'était aussi. L'eau potable manquait, il fallait se servir directement dans les rivières, les fleuves, se servir d'une eau qui pouvait être polluée.

Enfin pour conclure, la brochure de l'exposition n'était pas encore proposée aujourd'hui. Mais cela permet de mesurer que nous vivons une époque bien plus confortable, quoiqu'on en dise, on est bien dans notre époque.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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