Il faut être patient. L'avantage même si le résultat n'est pas optimal, cela reste du pain, donc zéro gâchis. Le pain de dimanche a fini en tartines au fromage reblochon fondu accompagné d'une salade verte. Ce pain est resté au top pendant 3 jours.

Le pain viennois s'est rassis plus vite, c'était parfait au grille pain avec un peu de ce qu'on désire dessus; le goût n'était pas altéré.

Le pain qui est sorti du four ce midi est différent sur la base de la même recette (farine T55+farine d'épeautre). J'apprends, alors à chaque fois, le résultat est différent. Sur les livres, c'est dit que c'est en testant que la trouve ce qui convient à son goût. Cette fois-ci, j'ai fait comme dimanche sauf, j'ai enlevé un peu d'eau, au lieu de mettre 290ml, j'en ai mis 270. J'ai pétri un peu plus longtemps, la pâte collait un peu moins, il a cuit 5 minutes de moins. Et la météo a changé. Le pain d'aujourd'hui est beaucoup plus élastique, moins gonflé. Cela reste du bon pain mais sans croustillant. En refroidissant, son élasticité s'est bien révélée. Il n'a pas le même goût que celui de dimanche, mais celui d'une baguette ordinaire.

Comme je savais que le pain ne serait pas prêt pour ce midi, j'ai tenté une pizza. J'ai donc préparé la pâte hier soir, mis au frigo. Comme les recettes ne sont pas adaptées à de petites quantités, j'ai tenté la division en improvisant d'après la recette qui est écrite au dos du paquet et celle d'un livre, ces deux recettes demandant l'utilisation de levain, ce qui est un peu prématuré dans mon cas. Pour le moment, tous mes essais sont réalisés avec de la levure fraîche achetée dans une boulangerie; il s'agit d'un cube de 42g qui permet de faire une grosse quantité de pâte.

J'ai essayé de faire un coeur. La garniture, on y met ce qu'on veut. Par contre, c'est la première fois que je suis contente du résultat, la  pâte était gonflée mais pas trop et donc n'était pas trop envahissante, elle n'avait pas le goût de levure. Pour mon appétit, cela fait deux parts.

Voilà, comme cela fait plaisir d'apprendre...

Mes expériences de levains sont en cours. Pour le moment, quand je les ai nourri ce soir, j'ai eu une forte odeur de yaourt. Pour la suite, reste qu'à continuer l'expérience....

Changement de météo, les jours raccourcissent déjà.

Je dois penser à compter les coussins avant de me jeter sur le canapé!

Encore du pain! Différent, puisque  forcément, j'avais un peu cela en tête en commençant à vouloir comprendre ce que je ratais avant!

Cette fois-ci, j'ai tenté le pain viennois, du pain au lait au final! J'ai donc suivi une recette et pour la première fois, j'en ai eu pour 15 minutes de pétrissage!

Le pétrissage, je ne l'avais pas encore fait finalement, avec ma pâte collante, c'était un peu limité! Cette fois-ci, j'ai donc pétri ces 15 minutes demandées dans la recette. J'ai lu qu'il fallait un mouvement régulier, ferme et doux à la fois. Cette pâte n'a jamais collé, et au cours de la manipulation, je sentais sous mes mains des poches d'air qui bougeaient. J'ai donc supposé que j'avais trouvé le bon rythme. A droite, la photo montre qu'après le pétrissage, elle est restée en pousse à température ambiante recouverte d'un torchon humide; elle a vraiment doublée de volume. Avant de prendre la photo, j'ai posé mon doigt, je me demandais "ça colle ou ça colle pas". Cela ne collait pas. J'ai appuyer dessus comme ils font dans les livres, et au moment de la poser sur la table, elle n'a pas collé au saladier.

Du coup, c'est la première fois, que je dois tenté de façonner!  J'ai utilisé deux plaques, celle du four et une autre de patisserie, la longueur était forcément limitée et différente. En plus de ne pas encore savoir évalué bien. Ceci j'ai juste à couper la première boule de pâte en 4. Une fois "façonnées", mes petites baguettes ont eu le droit à un premier coup de pinceau d'oeuf battus, 10 minute au frigo, une deuxième couche d'oeuf battu. Elles sont reparties en pousse à température ambiante (couverte du torchon humide).

Les plus petites sont plus colorées. Ces deux petites ont poussé et cuit sur la plaque à patisserie, sur cette plaque, j'ai fait les stries avant la dernière pousse.

Les deux autres ont poussé et cuit sur la plaque du four. Ces deux petites baguettes. J'avais aussi fait un coup de strie avant la dernière pousse, mais juste avant d'enfourner, je suis repassée dessus avec la lame.

Le four préchauffé pour ces deux plaques, 180° en chaleur tournante, la même cuisson pour les deux . Comme je ne pouvais pas enfourner les deux plaques en même temps, j'ai commencé par la plaque patisserie, celle que l'on pose sur la grille du four, cela a donné la fournée la plus brune. 15 inutes pour chaque plaquel

On pense à faire préchauffer une plaque posée en bas du four dès le début du préchauffage. Au moment d'enfourner, on jette sur la plaque du bas un peu d'eau, il faut être rapide parce que ce nuage de vapeur va vite, la préparation doit être dans le four porte fermée avant que la buée soit disparue.

 Après reprise en température du four, on a évidemment pensé à enlever la grille du four, puisque cette plaque va venir justement à sa place. On recommence avec la deuxième plaque, l'eau, le geste rapide. La plaque du four laisse moins bien passé la chaleur même si celle-ci est tournante, cette plaque occupe tout l'espace du four; la coloration n'est pas la même.

Verdict. Je crois bien que c'est drolement bon! Ca sent super bon. Les deux sortes de baguettes obtenues. Si elles ont une apprence différente, la mie a le même goût. Je préfère décidément quand il y a cette croûte, cela donne un bon petit goût bonus.

En ce moment, avec ces température estivales, je suis bien aidé. J'ai encore une (ou deux)  recette mythique à tenter! On verra cela tantôt!

La même recette à base de farine T65 et de farine d'épeautre. Encore une pâte collante, difficile à manipuler, j'ai tenté de pétrir un peu tout de même en me guidant des indications du livre. J'ai opté pour garder la pâte au frigo toute la nuit. Ce matin, elle était bien gonflé et plus ferme, j'ai fait des pliages comme dans le livre, opté pour garder cette forme. J'ai laissé tranquille toute la matinée. La pâte a doublé de volume. 

30min au four préchauffé 230° en mode chaleur tournante. Juste avant d'enfourner j'ai mis de l'eau dessus avec un pinceau, fait deux incisions et jeter un peu d'eau sur une plaque posée sur la sole du four (plaque préchauffée en même temps que le four), cela m'a fait un nuage de vapeur.

A la sortie du four, je l'ai posé sur la grille je l'ai laissé refroidir, j'entendais des cric-crac, c'était la croûte qui se fissurait. J'ai patienté avant de le couper afin de voir sa mie et de le goûter. Il est super bon, une vrai croûte bien croustillante, une mie moelleuse. Un bon goût de pain, épatant, rien à voir avec le premier essai.

Pour un premier essai, ce n'était pas si mal!

J'ai suivi une recette qui mélange de la farine T65 et de la farine d'épeautre. Mais dès le départ, j'ai compris qu'il y avait un problème, ma pâte à pain était bien trop collante, ce qui la rendait impossible à pétrir. Disons que je me suis contenté de la retourner vaguement!

Le final m'a étonné. J'ai vaillamment traverser les étapes même si ma pâte n'était pas réussi, à la sortie du four, j'avais du pain!

Enfin, n'exagérons pas! J'avais dans ma cuisine une superbe odeur de pain, j'ai reconnu le goût de quelque chose de très bon. Si la structure de ce pain était raté, il a su tout de même être bon. Probablement pas grace à moi mais plutôt à cet épeautre, je suis sûre que ce bon goût venait de cette farine.

La conclusion m'a étonné. Ce pain de la première fois n'était pas top, tout en étant bon. Il s'est très bien accomodé de ma ratatouille de légumes par exemple.

Je tenterais encore parce que si même lorsqu'on rate, on obtiens cela, ce n'est pas si mal! Même si mon goût personnel se dirige plus sur les pains à croûtes croustillantes et biens dorées avec moins de mie. Lorsque mon pain est sorti du four, il avait une croûte, elle était fine, mais elle était présente.

Pour un premier essai!

J'ai commencé ce livre. La police de moeurs, on comprend qu'elle s'occupe d'une population bien ciblée.

Sauf qu'ici, ce n'est pas un roman et qu'on comprend qu'il ne faut pas être nostalgique du passé.

Je vous laisse juge quant à la condition humaine, à la condition féminine dans ce pays qui a clamé les "droits de l'homme"...... A la lecture, on est un peu surpris et consterné.

Je n'ai pas fini de le lire parce que du coup, j'ai eu envie de reprendre une lecture abandonnée!

Je comprends mieux le roman d' Aristide Bruant maintenant. Il n'exagère pas tant que ça!

La France de l'avant première guerre, celle de 1914 n'était pas un pays facile à vivre.

la misère 2016 n'est pas facile à vivre, on a nos terroristes. La misère d'il a un peu plus de cent ans était sans pitié, il n'y avait aucun droits sociaux, aucune aide à attendre de personne même pas de l'état représenté par sa police! Surtout pas de la police, surtout pas de l'état! Ils avaient leurs anarchistes et quantité de pauvres qui n'étaient donc pas des bourgeois.....

De bonnes lectures qui font mesurer le chemin parcouru et font apprècier ce confort de vivre en France en 2016, surtout lorsqu'on est une femme.

Le hasard m'a fait pioché ce livre dans la librairie de quartier, le hasard a bien choisi!

Un fait divers, une famille assassinée. Ce crime odieux n'a pas été puni même si les coupables étaient connus de tous. Ce récit nous emmène en Espagne en 1943. C'est un roman qui s'appuie sur des faits et des témoignages vrais.  Il est bien rédigé en montrant les différents points de vue. Le contexte explique beaucoup, la guerre d'Espagne qui a fait echec à la République, l'Europe ravagée, le monde entier tourmenté...

Alors comment ce crime barbare, commis alors des milliers gens mourait en Espagne pour cause de changement de régime et ailleurs pour cause de guerre, aurait il été puni!

Une petite nouvelle qui parle d'un vampire...

Minette est une enquiquineuse. Cependant quand l'heure vient, le calin est sacré.

Ce petit cahier propose quelques premières grilles proposées dans les journaux français de l'époque; la toute première datant de début novembre 1924.

Depuis la vie, la langue française, la géographie, enfin évidemment tout a changé; la manière d'apprendre aussi a changé, la manière de penser aussi.

La petite introduction nous signale que les règles du  jeu n'étaient pas encore précises, qu'il y a avait peut être aussi un petit manque de rigueur des créateurs de grilles alors qu'ils désiraient se baser sur un savoir "élitisme"... Enfin bref, c'est amusant.