.... ce livre. Hier sous la pluie battante, je suis allée faire mes courses du quotidien, je suis revenue avec ce livre en plus!

Comment ne pas craquer quand on nous raconte ainsi la plus incroyable saga du monde! Quand on nous parle de nous, difficile de résister.

Pour le moment, je n'ai eu le temps que de lire la première partie. C'est bien raconté, "mesuré dans la mesure" où à chaque découverte archéologique, on peut trouver d'autres hypothèses. C'est d'ailleurs la marque de fabrique du Sapiens que Nous sommes. Cette capacité à imaginer quantité de choses. Réelles ou irréelles. Ainsi l'auteur nous fait nous amuser ce ce nom Homo-sapiens. Puisque homo, cela veut dire le genre humain , cela nous sépare du genre animal. Tandis sapiens, ça veut dire sage.

On s'amuse de cette question, qu'aurait été le monde si les autres Homo, humains avaient continués aussi? Pointerait on à l'usine avec notre meilleur pote Néanderthalien, irions nous passer un dimanche avec nos amis Erectus, à se raconter plein d'histoires! Est-ce que sur les cv et cartes de visite, il faudrait inscrire "Sapiens", "Néanderthalien" ou "autre" plutôt que le pays d'origine! La question amuse et nous fait aussi sentir qu'au final, on est un peu seul!

On frémit car il n'est pas impossible que Sapiens a dégommé tous les autres, volontairement ou pas. Les autres humains, les animaux et la végétation. Depuis le premier jour, où le premier Sapiens a marché, la Terre a été modelée comme il le voulait.... Ca fait de nous, des Homo, certes, des humains, mais sommes nous aussi Sapiens que l'on veut le croire! On frémit à cette lecture par ce que il y a environ 100 000 ans  que Sapiens a fait quantité de choses, découvrir comment dompter la mer en fabriquant un bateau, comment marcher dans ce qui est l'Alaska; comment vaincre les difficultés et trouver une parade. Ainsi Sapiens a colonisé le monde. Une longue période a fait qu'on ne parle plus de Sapiens mais de l'Homme. Un Homme qui a redécouvert ce qu'il avait déjà connu. Il y a certes l'évolution de la Terre et de ses climats, mais il y aussi ce Sapiens doté d'une mémoire courte quand cela l'arrange!

Sapiens est une bestiole qui est faite pour conquérir, sur Terre, cela nous faut quantité de conflits. Sapiens s'ennuie. Il est allé se poser sur la Lune. Mais cela ne suffit pas à Sapiens, il en veut plus. Sapiens est une machine de combats, de défits, il en veut plus, toujours plus , c'est dans sa nature!

Je n'avais jamais fait cuire le potimarron ainsi au four. C'est pas mal. On coupe un chapeau, puis avec une cuillère à soupe, il faut enlever les pépins et filaments, le légume est creux, on peux y mettre après tout ce que l'on veut dedans.

Four à 190°, 200. Le temps dépend de la taille du potimarron, il faut voir comment le couteau entre dans la chair.

Ma blanquette de veau était pas mal mais sans plus. J'ai fait mijoter la viande hier après-midi, il a plu sans cesse. Un poireau, un navet, deux carottes, deux branches de céleri, trois gousses d'ail, l'assaisonnement. La viande était inpeccablement fondante et bonne.

C'est ma liaison qui manquait de pep's. Du coup, j'ai obtenu un résultat pas mal mais sans waoua....

Dans le jardin de mon enfance, j'ai fait une rencontre innovante. C'était une première dans ce jardin situé vers le nord de l'Aisne, le département 02, au nord de la France (je précise parce que le département 01, beaucoup de gens connaissent, mais cela fait 25 ans que je dois préciser où se situe le département 02!! ).

Mes photos sont floues mais on reconnait, j'ai cherché sur internet et regardé dans un livre pour savoir un peu de quoi il s'agit. Depuis plus de 40 ans que je fréquente ce jardin et ce fushia!, c'était une grande première. J'étais sorti pour fumer ma clope, j'ai failli l'avaler! Habituée à regarder les abeilles virevoltant sur ces fleurs, quand j'ai vu un gros bolide, une sorte de mini oiseau à la tête de poisson, j'ai trouvé ça inhabituel, voire pas normal!

L'été a été chaud et sec jusqu'à ces jours -ci, faisait il juste étape pour se gaver du fushia avant de continuer son chemin, ou a t'il confondu le Nord-Picardie avec le sud de la France?

J'aime bien cette ville où il y a tant de choses à découvrir sur autant de sujets différents.

Ici il s'agit du musée Carnavalet. Sa création fut décider en 1866. Ouvert au public en 1880, il présente la ville de Paris au travers d'oeuvres et peintures. Le Paris en pleine reconstruction depuis la décision de Napoléon III d'assainir cette ville. Une ville qui prend conscience de ce qu'elle est.

Ici sur l'illustration photo, il s'agit de la salle des enseignes de commerces. Pour reconstruire, il a fallu détruire. Certaines choses ont été démontées et conservées.

Ce musée est immense, il présente beaucoup de choses par époque, cela demande plusieurs visites afin d'en profiter mieux.

Parmi mes lectures, j'avais retenu un truc étonnant. Au moment des grands travaux de jadis, il était possible de démonter une belle demeurre, pierre par pierre, afin de la décaler, tout ce travail pour obtenir une avenue. En lisant cela, j'étais dubitative.

Que ce soit pour les grands travaux ou pour d'autres circonstances, parfois c'est le décor intérieur qui a déménagé et a été ainsi reconstitué au musée. Diverses ambiances sont ainsi présentées. Je ne sais pas si l'on doit admirer les créateurs ou les déménageurs!

J'avais vu la pub à la tv, je suis une fashion-victime! J'assume d'être victime de la pub quand c'est interessant! Donc je suis allée voir une exposition!

C'était bien.

Comme on peut s'en douter, la conquête de ces nouveaux mondes n'était pas aimable et gentille. Aucun de nos découvreurs n'a emmené la moindre once d'amour dans ses malles. Ils ont emmené par contre, des maladies, dont une, la variole qui a tué un empereur Inca.  Des maladies, il y en avait déjà aussi certes. L'empereur avait deux fils en âge de le succéder, la loi inca n'imposant pas de droit d'ainesse ou autre, les deux frères étaient en lutte. Ainsi quand l'espagnol Pizarro et ses 180 hommes débarquent, ils trouvent un empire désuni et déchiré.

L'empire inca était tenu par une main ferme, Atahualpa avait réussi à être l'empereur. En plus d'avoir un empire en désordre, il a voulu connaitre ces voyageurs et les rencontrer.

Le choc des cultures, le choc des rencontres. L'empereur inca n'a pas bien su recevoir la bible, tandis que l'espagnol n'a pas su boire selon le rituel inca! A chacun son rituel! Sauf qu'à l'époque, ... Cela ne s'est pas bien passé. Pizarro était un homme violent, enfant illégitime en mal de reconnaissance. Il voulait conquérir, il voulait l'or, l'argent et le reste aussi. Les traducteurs traduisaient selon leurs propres désirs. Chacun faisait selon son ambition, inca ou espagnol. Atahualpa a proposé une rançon faite de tonne d'or, il a été condamné à mort et exécuté aussitôt, il a eu juste le temps de se convertir au catholicisme afin que son corps ne soit pas brûlé, ce qui était contraire au rituel; nul ne sait où son corps repose désormais.

Pizarro a vécu encore un peu . Mais l'avidité et les les ambitions l'ont assassiné!

Cette exposition nous résume environ 20 ans de vie, ce moment où tous ces gens n'ont pas su se rencontrer.

Le ticket permet aussi de déambuler dans le musée consacré aux arts et civilisations d'Afrique, d'Océanie, d'Asie et des Amériques. Il y a beaucoup, et vraiment beaucoup, de choses à voir et à découvrir.

Certains sont capables d'ennui partout où ils vont. D'autre trouvent le bonheur dans la découverte! C'est comme ça, c'est la vie dans sa diversité.

Quand j'ai visité cette expo, j'ai été très déçue. Ce sujet est formidable, il mérite une expo bien plus consistante. Mais bon! On ne boude pas trop le plaisir d'avoir vu une porte vers quelque chose, parce que lorsqu'on trouve l'ennui c'est que l'on ne voit pas la porte vers la connaissance de nouveautés. Parfois c'est là sous nos yeux mais on ne le voit pas.

Dans l'ordre d'arrivée en Europe, le chocolat est le plus ancien probablement, c'est donc Cortez vers 1524, il a ramené ccela dans les cales de bateaux. Le café est arrivé en France vers 1640, mais seul quelques initiés et les marins connaissaient. Le thé était apprécié en France habituée aux tisanes de plantes locales.

Le chocolat est resté un produit de luxe longtemps, parce qu'en plus il avait des vertus, l'église a donc mis un véto sur une denré nutritive puisqu'il fallait faire carême les trois quart de l'année.

Le thé a eu du mal a se faire connaitre en France, parce que le thé dans ces temps anciens dépendait du monopole hollandais et anglais sur la route des Indes, ce qui en faisait une denrée de grand luxe, compte tenu des taxes.

Le café, lui, cela n'étonne pas finalement, il a tellement bien voyagé jusqu'à la France qu'il entré dans les moeurs très rapidement. Le livre signale que le café au lait et sucré était un breuvage préconisé au matin, le café était accessible non pas seulement à la cour et àl'élite, mais carrément aux communs.

Il faut rappeler qu'à l'époque des colonies et de l'esclavage, si un roi recevait un plant en cadeau, il fallait que les jardiniers du roi trouvent comment  faire pousser la plante et produire. En l'an 17..et quelques, les plants ont voyagé. Selon sa colonie, les plants ont fructifié et ont fait rentré des sous en caisse ou pas.

Café, thé et chocolat étaient des boissons ou denrées exotiques. Consommées dans un premier temps par l'élite. Cela nous semble tellement ordinaire de les consommer aujourd'hui qu'on oublie parfois. Le café, le thé et le chocolat sont passé par quantité d'étude, religieuse, médicale ou autre, c'était au départ des épices choses de la pharmacie. Rappelons qu' au moyen âge, l'élite consommait beaucoup d'épices pour leurs vertues médicinales. Les goût ont changé depuis ce moyen-âge. Tout doit être délicat et raffiné, ce qui impose que ces denrées exotiques vont être au goût de cette société. Et forcément si au début pour consommer ces nouvelles denrées, "on" a calqué un peu les rites venus de loin, il a bien fallu quand même en faire selon le bon goût de cette élite. Dés vers 1730, les cuisiniers, patissiers s'interessent à ces nouveaux goûts, ils font naître les premières crèmes au chocolat ou au café.

Sympathique expo mais très, très courte, le sujet est intéressant et nous concerne, mais elle n'apprend rien à elle toute seule.

Dépité on peut revoir le joli musée.

Le livre est extra, on le commence, on ne le lache pas. C'est triste et dur, je ne connais pas l'univers de la psychiatrie. Ce livre est paru en 1962. Ici, dans cette histoire, c'est un monde d'hommes. Il y a quelque part dans les pages, le signe que certains ont été des soldats. Ce qui explique qu'on est dans ce livre toujours dans les états limites, avec des personnages à la fois sensés mais toujours hors quelque chose.

Ces jours ci aux infos, j'ai vu que certains remettaient en doute l'utilité des cellules de psychologie dans le cadre des gros événements tragiques. Si on peut espérer réparer un corps, nul ne peut savoir comment un esprit va absorber un énorme choc, c'est un peu la définition de l'être humain, bestiole doté d'un cerveau capable de partir dans tous les sens. Ces cellules d'aide psychologiques sont importantes au même titre que ceux qui vont devoir réparer les corps.

Le tour de France s'est terminé sous la pluie cette année.

Dans un autre genre, une autre histoire de cyclisme! Nous voici en juin 1940, il ne s'agit pas d'un roman mais d'un extrait d'un journal. L'auteur est un réfugié polonais en France lorsque l'Allemagne Nazie a envahie son pays. En France, il avait un emploi, il aimait l'idée qu'il avait de la France. Lorsque cela s'est mal passé en France, il a été obligé de quitter Paris et de suivre son entreprise, il a suivi le chemin de l'exode. Sauf que dans ce climat de désordre...  Constatant l'inutilité de se trouver là dans le sud, loin de sa femme obligée de rester, il a pris la décision de remonter à Paris, ce qu'il a fait avec un ami. Ils sont repartis à vélo. Dans ce récit, on les suit.

Après ces semaines de températures très estivales, ces bonnes pluies font du bien.

Après une période où même faire réchauffer une pizza surgelée est un exploit...

Pommes de terre et carottes cuites à la vapeur, un dos de cabillaud cuit dans la poele et une petite sauce. Cette fois-ci, je l'ai faite un peu trop liquide, du coup elle ne nappait pas comme elle doit le faire mais le goût était bien là. Faire fondre de l'échalotte dans du beurre, couvrir ensuite un peu de vin blanc, un filet de citron, assiasonner, ajouter un petit filet de crême liquide juste pour lier, à la fin hors du feu ajouter du beurre, mélanger afin de le faire fondre. J'ai vu ça à la tv, d'habitude j'arrive à obtenir une sauce plus nappante, cette fois-ci, j'étais un peu déconcentrée. C'est bon.