C'est du pourpier que j'ai mélangé avec de la laitue iceberg, un peu d'assaisonnement. Une bonne petite salade.

Je n'en avais jamais goûté, mais en me baladant, j'ai vu cela sur un étalage. J'ai demandé ce que c'était.

"Du pourpier, cela se mange en salade, il faut choisir les jeunes feuilles, cela ne se conserve pas car trop fragile"

Je suis descendue du bus à12h00! Je n'ai pas eu à regarder ma montre, les sirènes du premier mercredi du mois retentissaient. J'ai marché au hasard, d'abord à la recherche de ce que j'allais manger à budget raisonnable. J'ai marché. J'ai opté pour un petit restaurant aux allures de bistrot d'antan. C'est de la cuisine simple, bonne, la salle du restaurant figée dans le temps. Maigret (B.kremer) serait entré, j'aurais trouvé ça normal dans ce décor.

Ensuite j'ai marché.

A Pâques, on ne fait pas que manger du chocolat! On peux aussi visiter ce petit musée qui retrace les grandes lignes de son histoire. On y voit à quoi ressemblent un cacaoyer, une cabosse. On y voit un résumé de l'histoire de ce produit tant aimé depuis toujours. Est évoqué l'évolution des outils, ainsi que l'art de la table lié à ce produit. Un moment considéré comme un produit de pharmacie, mais finalement gagnant sa place dans les plaisirs de la vie; la religion s'est penchée sur son cas afin de décider si on pouvait en consommer lors du carême, on pouvait puisqu'il n'était pas considérer comme une nourriture. Un panneau évoque C. Colomb (1451-1506), le génois maladroit qui n'a pas trouvé cette boisson de l'époque interessante, boisson qui ne ressemblait en rien à ce que l'on connait. Il faut reconnaitre que c'était une boisson cacaotée, sans sucre, épicée, pimentée, poivrée; le genre tonifiante qui décolle les oreilles. Et donc c'est l'espagnol Cortez (1485-1547), qui à l'inverse, a trouvé de quoi remplir la cale de son navire, cette cargaison de fèves de cacao parmi d'autres choses, a été son or. Le cacao est entré en Europe ainsi via l'Espagne. En France, il n'est apparu que début 1600.

Plaisante visite.

Je ne connaissais pas ce musée, je suis passée devant par le hasard d'une promenade.

C'est un lapin si coquet! Il en fallu du temps pour qu'il se prépare!

-Pépino, tu viens, on va rater la fête!

-J'arrive, mon noeud papillon est il bien?

-Parfait Pépino!

-Ce serait bien aussi avec ma cravate rouge!

-Pépino, tu es un lapin de pâques alors tu mets ton noeud papillon! Et pâques, c'est maintenant, tu es en retard! Pâques est déjà presque finie!

-En retard!

Pépino est parti en courant.

-Pépino! Rien ne sert de courir, il fallait partir à temps! (Je courais aussi, agile comme une tortue.)

-Je suis en retard, je suis en retard...

Petite réalisation en feutrine, toute douce, d'après un kit acheté au salon des loisirs créatifs.

Il fait encore frais mais voilà le printemps qui vient...

... un week end à thème!

Je travaille!

En passant par le monop, il y avait de la rhubarbe. J'en ai pris deux batons ainsi qu'un fond de pâte brisée. J'ai ajouté un peu de crême liquide, un oeuf, du sucre et la poudre d'amande. Les bords ont noirci, il n'y avait pas beaucoup de garniture.

A part ce détail, c'était bon!

Une tarte fine à la rhubarbe.