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J'ai bien apprécié même s'il y a des bizarreries! L'auteur a tant de choses à raconter, faut croire, que ce n'est pas évident de le suivre! Il y a de l'éparpillement dans ce livre, on a ce métro, l'obsession de tous les parisiens. Mais il y a aussi la généalogie de familles, l'industrie pharmaceutique, les juifs, sans compter que le titre évoque aussi ces états limites que peuvent vivrent des personnes confronter à la vie (avec ou sans pathologie)! Cela fait beaucoup de thèmes en peu de pages!

Ce n'est pas un livre abouti!, ça part dans les sens. Mais j'ai cependant passé un très bon moment de lecture avec ce livre. Un livre à tiroirs, ouvrez le tiroir et vivez l'aventure. On y revient forcément à ce genre de livre, au tiroir suivant, allez savoir quelle aventure nous allons vivre!?

C'est bien raconté même si l'auteur n'était pas posé et a oublié de faire la pause.

Après un week-end d'astreinte à demi travaillé, à demi mais c'était dense!, à demi travaillé parce qu'un collègue et moi même avons eu une idée. Faire l'expérience du week-end partagé. On n'a pas encore discuté mais comme j'ai travaillé sur une amplitude de 15h sans repos, je suis plutôt satisfaite d'avoir été mise de côté tandis que quelqu'un prenait la suite. Les super-héros ont une limite de consommation inscrite quelque part dans leurs costumes. Cela veut dire qu'on est plus souvent d'astreinte d'après notre expérience, certainement, mais c'est à dimension humaine. Dans un service calme, on peut manger 60heures d'astreinte sans frémir, surtout si on est jeune. Chez nous, il y a une potentiel à ne jamais s'arrêter, et on n'a plus tous l'âge de la découverte! Sourire.

Sinon.... J'apprécie la météo, comme tout le monde.

C'est simple mais c'est bon. Des légumes, de l'oeuf, du fromage râpé...

J'ai suivi cette recette mais en l'adaptant au nombre de convives, c'est à dire...moi.

J'ai mis dans ma petit poèle les légumes (le bout d'un poivron orange, une petite courgette, un petit oignon et deux petites carottes. avec un peu de cette préparation sésame-soja. J'ai coupé mes carottes en morceaux petits et la courgette en plus gros, ces légumes nont pas la même résistance à la cuisson.  Il s'agit à ce moment de les précuire et éventuellement faire sortir un peu de leur eau. Comme herbes fraîches, j'ai choisi de la coriandre. J'ai ajusté l'assaisonnement en sel avec une pincée, le fromage râpé ne suffisant pas à lui seul. J'ai mis le minuteur pour respecter les trente minutes de cuisson au four dans un bain-marie.

Simple mais très bon.

Après une semaine du genre boulot-dodo, j'ai voulu un samedi canapé-chat-livre. Idéal lorsqu'il s'agit comme en ce moment d'une période pluvieuse. Tout était parfait sauf... le livre! Choisi parce qu'il semblait amusant. Je m'attendais à un polar humoristique.

De l'humour effectivement, il y en a, sauf qu'il n'y pas une page sans une louche de vulgarité, tout se passe au dessous de la ceinture. J'ai abandonné à la page 12!, alors qu'il en restait environ 260. Dommage parce qu'il y a vraiment de l'idée dans cette histoire qui peut trouver son public. C'est de l'humour trop décalé pour mon goût personnel.

Finalement j'ai fait une après-midi canapé-chat-tv, à regarder une série américaine déjà vu. Minette était ravie et ça fait du bien de se reposer. Sourire.

Pour finir un bon samedi, j'ai trouvé ce livre dans la librairie du musée. Il semble adapté à une soirée canapé-chat-livre!

J'avais repéré une exposition, donc me voilà partie. Pour commencer, un repas simple dans une brasserie (rumsteak sauce au poivre et frites), simple mais excellent. Puis je suis allée voir l'exposition.

Gustave Doré (1832-1883) est un peintre, graveur, sculteur, illustrateur. Ces illustrations d'oeuvres littéraires (entre autres: La Fontaine, Cervantes, Perrault, Rabelais...) ont fait sa renommée tandis que peintures et scultures ont moins touché le public de son époque. Il s'agit pourtant d'un artiste talentueux, bien qu'autodidacte. L'exposition est très plaisante. Explorant diverses techniques et divers genres, il a souvent été une source d'inspiration au cinéma et préfigurera même la bande dessinée. Il a laissé une volumineuse oeuvre.

Certains sont encore plus pervers et moches, les hypocrites se cachent bien pour faire encore plus de dégâts que ne le saurait le faire une bombe!

Ce n'est pas un livre facile à lire!

Cela parle de choses vraies, ce n'est pas un roman. En 1995, le métro au Japon subit une attaque terroriste, non pas une bombe mais au gaz sarin! La première partie du livre présente des témoignages de victimes. Il y a une réflexion sur la société. En seconde partie, il y a des témoignages d'adeptes ou d'anciens adeptes de la secte coupable du meurtre. Il ne s'agit pas des coupables du geste, eux sont soient encore en cours de peine de prison... Ce qui a surpris tous ces témoins, c'est que le "terrorisme existe ailleurs, pas chez eux", mais qu'il s'agissait d'un terrorisme intra-pays! Autrement dit ce sont des japonais qui ont voulu tué en masse des japonais! Ce qui fait que l'on voit quelque part dans tous ces témoignages, "c'est ce que les nazzis..." Le sarin est un gaz mortel inventé par les nazzis! Ceux qui l'utilisent encore aujourd'hui (!!La Syrie, plus récemment!!!), on sait d'où ils sont!!

Forcément à partir du moment où un adepte suit son maître, tout est possible! Quand le cerveau a été reformaté au bon vouloir d'un gourou, allez savoir!, les témoignages disent "je ne sais pas si je l'aurais fait" Pour certains, c'était juste la personne qui avait transmis l'ordre. Dans cette secte, les adeptes étaient recruté d'emblai par ordre d'utilité. Et donc il est inutile de dire que les adeptes de base n'interessaient pas trop! Une gamelle pour bouffer et du travail à faire pour se faire béatifier! Les gus qui ont porté les sacs de sarin étaient des universitaires ou des diplômés! Donc des gens enseignés, supposés être cultivés! Sauf que la culture et appartenir à une secte, ça ne va pas bien ensemble. Manifestement.

Se cultiver, c'est apprendre à critiquer, à avoir des questions. Ce n'est très certainement pas à croire que les enseignements d'une secte sont important au point de mépriser autrui et de tuer si le maître le demande.

Les sectes peuvent être effectivement juste un moment d'approche dans la vie porté sur une spiritualité, cela se respecte. Par contre, quand un leader pête les plomb quand trop de notoriorité lui vient, il faut prier que pour ses adeptes ne soient pas complètement abrutis. Et comme dans ces organisations, c'est la mafia, au final, c'est le carnage dans la secte parce que ceux qui n'obéissent pas seront au rebut au mieux; dans les sectes, comme ça joue beaucoup sur la psychologie des individus, cela fait mal de toutes les façons! Si le monde ordinaire semble difficile, violeant ou je ne sais quoi!, il nous reste quand même le libre-arbitre, la conscience, le moi. Dans le monde ordinaire, on est libre de changer d'avis quand on veut, de réfléchir, de fléchir ou d'être fort... Dans le monde des sectes, on obéit à ses enseignements, on paye au prix fort l'abonnemment à ce culte qui promet....

Ma conclusion, je préfère être pauvre et ne pas avoir de sous à leur donner à ces cons de sectaires! Comme quoi, la pauvreté peut aussi protéger de certains cons!

Et manger dans un bon restaurant! Hum!

Dans les sectes, ils sont tous à obliger un régime de vache, bouffer des graines et brouter de l'herbe!  Personnellement, je préfère ma condition de femme, du genre humain qui a besoin de bouffer autant de la salade qu'un carpaccio de boeuf!

Il faut rester libre. Libre de sa pensée. Cet auteur Haruki Marukani propose une reflexion sur ce qu'être libre en tant qu'individu.

J'ai bien aimé cette exposition "25 ans d'animation Pixar". Pixar propose des films d'animation, du genre "Ratatouille", " Les indestructibles" avec la célèbre Elastique-girl, et d'autres films. A public large, popularité de l'exposition très large. Il y avait du monde dès le matin, je suis arrivée non pas à l'ouverture (10h) mais à 10h41 précisément, j'ai regardé l'heure. Une heure plus tard, j'ai enfin pu parcourir l'exposition. Parcouru parce qu'il y avait du monde et que ce n'est pas facile de s'attarder.

On admire quantité de dessins, peintures et collages qui montrent le travail, pour reproduire le mouvement, il y a des planches qui montrent que les dessinateurs ont travaillé.

J'ai vu le zootrope mais pas l'autre animation "artscape", trop de monde!

Une belle exposition. Une victime du succés à la limite de l'inaccessible.