Je travaille!

C'est vrai qu'à force de supprimer mes blogs, on ne se rend peut-être pas trop compte mais j'ai quelque chose comme huit ou sept ans de textes remisés sur une étagère. Jadis, on fichait tout ça dans un tiroir sans problème. 

Si j'étais sûre au moins de savoir encore faire tout ça! Je verrais les choses plus simplement. "tu vis dans ton monde égo-centrique". On se fait taper dur. Cela demande un temps de réflexion!

C'est exactement ce que je fais!

Il n'y a pas que ces pauvres textes sur la balance, cela demande réflexion parce que mine de rien, forcément tout le temps qu'il faut pour rédiger un texte, ce n'est pas consacré aux autres. Et vous savez quoi! Un jour que j'étais morose, j'ai regardé le début d'un livre que j'avais sur mon i-phone, genre le truc depuis presque deux ans que je n'avais jamais regardé vraiment, lire sur cet écran. Et vlan, c'était ça, les deux photos du haut.

Et ces jours ci, voilà que je tombe sur ça:

Ecrire pour le plaisir, c'est ça que j'ai a retrouvé parce que je sais très bien maintenant que je sais mieux écrire que je ne le pensais, à dézinguer facilement, trop facilement. Mon écriture, je l'ai testé, elle sait très bien être efficace. J'avais besoin de le savoir. Maintenant, il me faut étayer ça.

Ah!, non, je ne regrette rien. Par contre, si je ne sais pas trop si je saurais encore entrer en concentration pour mes textes, je garde mon taille crayon en main. Sait on jamais! Sourire.

Je ferais ici, un blog, tout sympa et tout gentil. Fini!, les écrits. Fini!, le style ravageur (pas plus d'une fois par semaine!).

Hum! Chassez le naturel!

On verra dans combien de temps, il reviendra!

Non, non, cette note ne compte pas!

Non j'ai dit!

Pas question!

Ce blog sera tranquille et gentil, sourire!, non mais, on ne va pas recommencer!

Hum!

Non c'est pas du tout cuit!, vous allez voir, ce blog deviendra l'endoit où on s'ennuiera le plus en ville!, comptez sur moi, je sais faire aussi!

Hum!

Bon d'accord!, on ne va quand même s'ennuyer tous les jours!

Sourire et amusement.

Ce vous change un dimanche! Au lieu de bougonner à compter les gouttes de pluie, on choisit d'aller voir les petites fleurs, on flâne.

Question lecture, je suis contente d'avoir découvert Nerval par quelque chose de simple. Ces contes et ces facéties. La courte introduction, je l'avais lu avant. Elle signalait que "la main enchantée" était un texte de jeunesse, je suppose qu'il a imité un style donc avant de trouver une autre façon de raconter ce qu'il voulait. Je dis cela parce que les quelques autres textes disponibles dans ce livre sont écrit autrement. Et avant ces bonus incongrus, il y a une histoire "histoire véridique du canard", franchement lisez cette histoire à défaut du reste, son ironie proposée dans cette petite histoire fait sourire encore. Je ne sais pas de quand date cette manière d'appeler les journaux, "un canard", lui connaissait et à su en faire quelque chose qui ne se démode pas.

Les bonus resteront en attente. Pas envie, pas l'envie du moment. Je passe à autre chose. Pour le moment j'ai survolé la première préface, encore que celle-ci n'impose pas de comprendre à notre place pour une fois. J'ai lu la vraie préface, celle de l'auteur, il dit un truc qui rend service. Même si cela ne concerne pas tous les lecteurs, vu qu'à son époque, les choses étaient autrement, il s'adresse malgré tout aux lecteurs. Ceux de 2012 ne peuvent que retenir ce qu'il propose, surtout que depuis le temps, il n'y a pas le feu. Si on occulte un peu, il dit "je conseillerais aux personnes qui se trouvent dans cette disposition d'esprit de ne lire qu'une de ces histoires tout les huit jours".  Même s'il avait autre chose en tête au moment de sa rédaction, on peut dire que dit ainsi, il peut rentrer dans une case d'un planning de 2012! C'est lui qui le dit, pas moi! Un jour, on le lit, le reste du temps, on lit ce qu'on veut et bien sûr on fait autre chose!

Ah!

Grosso modo, il connaissait déjà le zapping!

Moment de divertissement et de ciné-club!

Une étrange mise en page à l'intérieur de ce livre. Cela rend l'ouvrage chaotique où il est difficile de rester concentré longtemps sur le texte.

Tantôt sur la page il y a ces rectangles, avec une petite écriture, tantôt c'est en italique. Les pages ne sont pas numérotées.

Ce qui m'amuse. En voulant découvrir un auteur et en commandant ce livre sur le marché des occasion, j'ai découvert une présentation très conceptuelle!

Ca donne une atmosphère à la lecture, dans le genre c'est même un voyage dans la quatrième dimension!

Bon, je vais aller achever la lecture de la première histoire, commencée hier mais cela m'a pris en temps fou pour arriver à la page... sans numéro.

Au pire il y a des images! Et comme sur les Dvd, des bonus! Sourire. A la fin du livre, il y a un bref résumé "l'ésotérisme dans la vie contemporaine", le livre date d'après la couverture de 1955, ça peut être amusant de lire ce qu'ils en disent. Le deuxième bonus, c'est "la vie et l'oeuvre de J.Cocteau", c'est vrai que je connais pas non plus.

Le texte en lui même n'est pas déséagrable à lire, bien que forcément beaucoup vieillit. J'ai découvert une expression, "... on ne l'entendait jamais rire à grands éclats et, comme disent nos pères, rire d'un pied en carré...". Je suppose que le personnage en question ne pratiquait pas la moquerie!, que ce n'était pas l'humour qui risquait de le faire rire à grands éclats!

Une autre citation qui fait voyager! "Brusquambille, en conjurant les spectateurs "de nettoyer les imperfections de son dire avec les époussettes de leur humanité, et de recevoir un clystère d'excuses aux intestins de leur impatience", et voilà qui est dit, et l'action va commencer." Ca quand même!, dans la vie d'une modeste lectrice, c'est quelque chose. C'est comme regarder un film sur une chaine cryptée de tv sans décodeur.

Je publie cette note et j'y retourne.

Bon week-end.

Voilà encore un autre cas! Venu autrement. Un jour, je suis allée batifoler dans les rayons de dvd que je n'avais pas fréquenté depuis environ 10 ans, la dernière fois, on en était encore aux cassettes, les dvd n'existaient pas vraiment encore. Je voulais trouver un truc que je ne connaissais pas, genre la prise de risque!

Je suis donc revenue avec ce film, sympa à regarder. Mais le fantastique n'est pas venu du film dans mon cas, mais du documentaire proposé dans les bonus. Ce film est une adaptation d'une nouvelle de Gérard de Nerval, une adapatation largement libre de la nouvelle.Ce qui fait que mon choix hasardeux dans un rayon de magasin pour un film inconnu entre le fantastique. C'est que ce choix je l'ai fait juste en me disant, ce sera le cadeau d'anniversaire, une petite dépense, vous voyez le genre.

Gérard de Nerval, je n'y avais jamais trop porté intérêt, il me paraissait lugubre.

Donc en résumé. Quelques jours avant mon anniversaire, je me suis offert un dvd choisi au hasard dans la rubrique "ciné-club", je ne connais pas. Et j'ai choisi un film, que je n'aurais jamais eu l'idée de regarder autrement. Cela m'a ramené vers Nerval!

Deux natifs du 22 mai. Vous voyez, je n'en reviens toujours pas. J'aurais pu sortir du magasin avec un autre dvd, mais c'était celui-ci.

Donc j'ai mis cette note dans la catégorie "lectures" parce que Nerval, je ne le connais pas, mais il a été celui qui a inspiré ce film. Me voilà sur les bras avec un livre aussitôt commandé! Une occasion, car l'occasion de découvrir peut être autre chose que du lugubre de cet auteur est peut être au rendez-vous de nos anniversaires et de ce hasard d'avoir découvert quelques jours avant notre 22 mai, que peut être.

Je crois que mon choix de lecture va se porter sur lui, impossible que ce hasard ne soit pas sans suite.