-D'Jack! Attention!

                -Attention à quoi?

                -C'est l'heure de la soupe!

                -Ah bon!

                -Elle a sorti son grand couteau!

                 -GgggRRR, wou ou, hou hou

                 -Tu fais quoi D'Jack?

                 -Je lui fait peur, elle n'osera pas approcher!

                 -Hum!

                 -Viens Lulu, je ne veux pas voir ça!

Dans la cuisine. SScchlak, plaf, zzziiiimmm.

                                                                                                                               -Tu sais quoi Lulu, D'Jack, il est gentil

                                                                                                                                  mais tous les ans, ça finit ainsi!

                                                                                                                                -C'est qu'il n'a sans doute pas de mémoire!

L'auteur (1851-1911) n'a pas été toujours bien reçu à son époque car trop réaliste. Ici il évoque la condition féminine de son époque. Son personnage, une femme, fait de cette histoire un drame. Le texte est triste, c'est le désespoir d'une femme qui ne croit plus en la vie. L'auteur ne juge pas, il raconte juste l'histoire de cette femme.

C'est un livre court et très aisé à lire, du genre je commence, je ne lache qu'à la fin. Ce tuer par amour est précisément ce qui fait les docs sur les chaines tv! Ces gens désespérés qui tuent ne trouvant plus d'autre issue! C'est dramatique, le livre est toujours actuel!

Quatre nouvelles extras qui se lisent aisément quand le programme tv n'inspire pas, par exemple!

Le personnage de cette histoire sort de prison après quelques années, il a tué; il décide d'être honnête. L'histoire nous envoie viviter le Berlin populaire des années 20. Il me reste quelques pages à lire. C'est un texte brut de style, qui dit populo, dit langage populo. Notre héros fera de mauvaises rencontres, le livre raconte sa chute, la fin de son espérance.

L'auteur de ce livre a eu une enfance pauvre, une vie pas facile bien que médecin des classes populaires. Son texte est dynamique malgré la tristesse qui s'en dégage.

On part visiter un auteur serbe. Je n'ai peut être pas saisi toutes les subtilités proposées dans ce conte mais cela reste une bonne lecture.

Le personnage principal est un simple qui veut être un homme, il part vendre son coq, il croise une noce où l'alcool coule à flot, il est probablement le seul homme digne!

.... ce livre. Hier sous la pluie battante, je suis allée faire mes courses du quotidien, je suis revenue avec ce livre en plus!

Comment ne pas craquer quand on nous raconte ainsi la plus incroyable saga du monde! Quand on nous parle de nous, difficile de résister.

Pour le moment, je n'ai eu le temps que de lire la première partie. C'est bien raconté, "mesuré dans la mesure" où à chaque découverte archéologique, on peut trouver d'autres hypothèses. C'est d'ailleurs la marque de fabrique du Sapiens que Nous sommes. Cette capacité à imaginer quantité de choses. Réelles ou irréelles. Ainsi l'auteur nous fait nous amuser ce ce nom Homo-sapiens. Puisque homo, cela veut dire le genre humain , cela nous sépare du genre animal. Tandis sapiens, ça veut dire sage.

On s'amuse de cette question, qu'aurait été le monde si les autres Homo, humains avaient continués aussi? Pointerait on à l'usine avec notre meilleur pote Néanderthalien, irions nous passer un dimanche avec nos amis Erectus, à se raconter plein d'histoires! Est-ce que sur les cv et cartes de visite, il faudrait inscrire "Sapiens", "Néanderthalien" ou "autre" plutôt que le pays d'origine! La question amuse et nous fait aussi sentir qu'au final, on est un peu seul!

On frémit car il n'est pas impossible que Sapiens a dégommé tous les autres, volontairement ou pas. Les autres humains, les animaux et la végétation. Depuis le premier jour, où le premier Sapiens a marché, la Terre a été modelée comme il le voulait.... Ca fait de nous, des Homo, certes, des humains, mais sommes nous aussi Sapiens que l'on veut le croire! On frémit à cette lecture par ce que il y a environ 100 000 ans  que Sapiens a fait quantité de choses, découvrir comment dompter la mer en fabriquant un bateau, comment marcher dans ce qui est l'Alaska; comment vaincre les difficultés et trouver une parade. Ainsi Sapiens a colonisé le monde. Une longue période a fait qu'on ne parle plus de Sapiens mais de l'Homme. Un Homme qui a redécouvert ce qu'il avait déjà connu. Il y a certes l'évolution de la Terre et de ses climats, mais il y aussi ce Sapiens doté d'une mémoire courte quand cela l'arrange!

Sapiens est une bestiole qui est faite pour conquérir, sur Terre, cela nous faut quantité de conflits. Sapiens s'ennuie. Il est allé se poser sur la Lune. Mais cela ne suffit pas à Sapiens, il en veut plus. Sapiens est une machine de combats, de défits, il en veut plus, toujours plus , c'est dans sa nature!

Le livre est extra, on le commence, on ne le lache pas. C'est triste et dur, je ne connais pas l'univers de la psychiatrie. Ce livre est paru en 1962. Ici, dans cette histoire, c'est un monde d'hommes. Il y a quelque part dans les pages, le signe que certains ont été des soldats. Ce qui explique qu'on est dans ce livre toujours dans les états limites, avec des personnages à la fois sensés mais toujours hors quelque chose.

Ces jours ci aux infos, j'ai vu que certains remettaient en doute l'utilité des cellules de psychologie dans le cadre des gros événements tragiques. Si on peut espérer réparer un corps, nul ne peut savoir comment un esprit va absorber un énorme choc, c'est un peu la définition de l'être humain, bestiole doté d'un cerveau capable de partir dans tous les sens. Ces cellules d'aide psychologiques sont importantes au même titre que ceux qui vont devoir réparer les corps.

Le tour de France s'est terminé sous la pluie cette année.

Dans un autre genre, une autre histoire de cyclisme! Nous voici en juin 1940, il ne s'agit pas d'un roman mais d'un extrait d'un journal. L'auteur est un réfugié polonais en France lorsque l'Allemagne Nazie a envahie son pays. En France, il avait un emploi, il aimait l'idée qu'il avait de la France. Lorsque cela s'est mal passé en France, il a été obligé de quitter Paris et de suivre son entreprise, il a suivi le chemin de l'exode. Sauf que dans ce climat de désordre...  Constatant l'inutilité de se trouver là dans le sud, loin de sa femme obligée de rester, il a pris la décision de remonter à Paris, ce qu'il a fait avec un ami. Ils sont repartis à vélo. Dans ce récit, on les suit.

Après ces semaines de températures très estivales, ces bonnes pluies font du bien.

Après une période où même faire réchauffer une pizza surgelée est un exploit...

Pommes de terre et carottes cuites à la vapeur, un dos de cabillaud cuit dans la poele et une petite sauce. Cette fois-ci, je l'ai faite un peu trop liquide, du coup elle ne nappait pas comme elle doit le faire mais le goût était bien là. Faire fondre de l'échalotte dans du beurre, couvrir ensuite un peu de vin blanc, un filet de citron, assiasonner, ajouter un petit filet de crême liquide juste pour lier, à la fin hors du feu ajouter du beurre, mélanger afin de le faire fondre. J'ai vu ça à la tv, d'habitude j'arrive à obtenir une sauce plus nappante, cette fois-ci, j'étais un peu déconcentrée. C'est bon.

Nous voilà en 1919, il y a eu la guerre et il y a eu un gros autre événement qui rend tout suspect, la révolution russe. Ainsi quand un homme est arrêté, le juge doit comprendre et évaluer de quoi il s'agit.