Après une semaine du genre boulot-dodo, j'ai voulu un samedi canapé-chat-livre. Idéal lorsqu'il s'agit comme en ce moment d'une période pluvieuse. Tout était parfait sauf... le livre! Choisi parce qu'il semblait amusant. Je m'attendais à un polar humoristique.

De l'humour effectivement, il y en a, sauf qu'il n'y pas une page sans une louche de vulgarité, tout se passe au dessous de la ceinture. J'ai abandonné à la page 12!, alors qu'il en restait environ 260. Dommage parce qu'il y a vraiment de l'idée dans cette histoire qui peut trouver son public. C'est de l'humour trop décalé pour mon goût personnel.

Finalement j'ai fait une après-midi canapé-chat-tv, à regarder une série américaine déjà vu. Minette était ravie et ça fait du bien de se reposer. Sourire.

Pour finir un bon samedi, j'ai trouvé ce livre dans la librairie du musée. Il semble adapté à une soirée canapé-chat-livre!

Certains sont encore plus pervers et moches, les hypocrites se cachent bien pour faire encore plus de dégâts que ne le saurait le faire une bombe!

Ce n'est pas un livre facile à lire!

Cela parle de choses vraies, ce n'est pas un roman. En 1995, le métro au Japon subit une attaque terroriste, non pas une bombe mais au gaz sarin! La première partie du livre présente des témoignages de victimes. Il y a une réflexion sur la société. En seconde partie, il y a des témoignages d'adeptes ou d'anciens adeptes de la secte coupable du meurtre. Il ne s'agit pas des coupables du geste, eux sont soient encore en cours de peine de prison... Ce qui a surpris tous ces témoins, c'est que le "terrorisme existe ailleurs, pas chez eux", mais qu'il s'agissait d'un terrorisme intra-pays! Autrement dit ce sont des japonais qui ont voulu tué en masse des japonais! Ce qui fait que l'on voit quelque part dans tous ces témoignages, "c'est ce que les nazzis..." Le sarin est un gaz mortel inventé par les nazzis! Ceux qui l'utilisent encore aujourd'hui (!!La Syrie, plus récemment!!!), on sait d'où ils sont!!

Forcément à partir du moment où un adepte suit son maître, tout est possible! Quand le cerveau a été reformaté au bon vouloir d'un gourou, allez savoir!, les témoignages disent "je ne sais pas si je l'aurais fait" Pour certains, c'était juste la personne qui avait transmis l'ordre. Dans cette secte, les adeptes étaient recruté d'emblai par ordre d'utilité. Et donc il est inutile de dire que les adeptes de base n'interessaient pas trop! Une gamelle pour bouffer et du travail à faire pour se faire béatifier! Les gus qui ont porté les sacs de sarin étaient des universitaires ou des diplômés! Donc des gens enseignés, supposés être cultivés! Sauf que la culture et appartenir à une secte, ça ne va pas bien ensemble. Manifestement.

Se cultiver, c'est apprendre à critiquer, à avoir des questions. Ce n'est très certainement pas à croire que les enseignements d'une secte sont important au point de mépriser autrui et de tuer si le maître le demande.

Les sectes peuvent être effectivement juste un moment d'approche dans la vie porté sur une spiritualité, cela se respecte. Par contre, quand un leader pête les plomb quand trop de notoriorité lui vient, il faut prier que pour ses adeptes ne soient pas complètement abrutis. Et comme dans ces organisations, c'est la mafia, au final, c'est le carnage dans la secte parce que ceux qui n'obéissent pas seront au rebut au mieux; dans les sectes, comme ça joue beaucoup sur la psychologie des individus, cela fait mal de toutes les façons! Si le monde ordinaire semble difficile, violeant ou je ne sais quoi!, il nous reste quand même le libre-arbitre, la conscience, le moi. Dans le monde ordinaire, on est libre de changer d'avis quand on veut, de réfléchir, de fléchir ou d'être fort... Dans le monde des sectes, on obéit à ses enseignements, on paye au prix fort l'abonnemment à ce culte qui promet....

Ma conclusion, je préfère être pauvre et ne pas avoir de sous à leur donner à ces cons de sectaires! Comme quoi, la pauvreté peut aussi protéger de certains cons!

Et manger dans un bon restaurant! Hum!

Dans les sectes, ils sont tous à obliger un régime de vache, bouffer des graines et brouter de l'herbe!  Personnellement, je préfère ma condition de femme, du genre humain qui a besoin de bouffer autant de la salade qu'un carpaccio de boeuf!

Il faut rester libre. Libre de sa pensée. Cet auteur Haruki Marukani propose une reflexion sur ce qu'être libre en tant qu'individu.

Je connaissais ce genre d'humour même si je n'ai pas lu entièrement le livre publié par Omnibus "l'os à moelle" et que je lis une petite annonce de temps en temps. Certaines restent drôles, pour d'autres les temps ont trop changé, mais bon c'est amusant.

La parodie de journaux.

J'ai croisé un livre en entrant juste dans un relais pour acheter une bouteille d'eau. Je ne connaissais pas!

Mes jeunes collègues, eux si. Parce que livre découle d'un site sur internet. On a passé un moment à lire des extraits et à s'amuser.

Il semblerait que des gens aient pris au sérieux ce genre d'articles. C'est bien rédigé évidemment mais je suis surprise que des gens aient tout pris au sérieux.

L'article du jeune homme trop souriant me fait penser à une scène d'un livre.

Dans ce livre, il s'agit d'un homme solitaire. Il prend le métro, le wagon est vide sauf un autre. Au lieu de s'assoir sur un siège ni trop loin ni trop proche comme on le fait tous souvent, il s'assied à côté de l'autre. C'est un stress pour les deux d'être aussi proches!

C'est amusant tout ça!

J'ai hésité le temps de boire mon café ce matin car je n'ai pas fini la lecture du livre. Mais j'avais ciblé une scéance vers 13h dans le quartier Opéra, en VO sous titrée, je me suis dit que voir le film ne parasiterait pas ma lecture. Les films sont des adaptations et le sous-titré n'est jamais bien précis.

J'ai bien aimé voir ce film. L'histoire d'une fillette de 10 ans dans l'allemagne de 1939. C'est triste mais sans jamais tomber dans le larmoyant. Le personnage-rédacteur, c'est la Mort; et au fond c'est le personnage le mieux placé pour raconter une histoire où ils y autant de morts. C'est triste mais c'est une belle histoire emplie d'espoir dans une période de l'histoire très dure. La fillette arrive dans une famille d'adoption, elle ne sait ni lire ni écrire. Si la nouvelle maman s'avère être une femme rude rompue à la vie de pauvres, le papa saura apprendre la lecture à l'enfant. Ainsi la fillette trouvera les livres et les mots.

Je n'ai pas terminé la lecture, ce livre est cité comme un livre qui convient à un public large, jeunes et adultes. Dans la salle de cinéma, le public était à cette image. Je pense que je peux résumer mon impression en grandes lignes. L'espoir vient lorsque l'enfant apprend. Apprendre la vie, apprendre à lire et à écrire. En se cultivant, la douleur de ce qui s'est passé avant laisse la place à la vie, à l'apprentissage de la différence, et sans doute à d'autres choses constructives.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas envie de me déplacer vers un cinéma, voilà que ce plaisir revient!

Je connais le cd et j'ai lu le livre, donc je ne pouvais qu'être curieuse de ce film d'animation. Divertissement.

Celui-ci, forcément! Un joli conte qui provoque un bon moment de divertissement. Très bien fait ce film.

J'ai calé dans la lecture d'un livre. Il est très daté dans le texte. Je le finirais, un jour, parce que je l'ai choisi comme livre-cinéclub. Mais la barbe.

Il y a de ces livres qui sont intemporels, ils parlent du je ou du monde, ça passe les années et les siècles. Il y a des livres, qui sont bien mais qui ne parlent pas quand presqu'un siècle se passe! C'est comme ça! Le temps passe et la vie change.

Un bon livre pour un samedi canapé-chat-livres. C'est amusant, l'auteur a eu du culot. Royauté et religion en prennent pour leurs grades, les femmes aussi (reines ou servantes, épouses ou maîtresses). Tandis que la France est réduite au statut de fonctionnaire de Dieu, naissance, vie, sexualité et mort à date et heure précises. Un des chapîtres est illustré par ce "Avant l'heure, c'est pas l'heure. Après l'heure, c'est plus l'heure".

Derrière l'amusement, on trouve une sorte de critique ou d'ironie quant aux héros des temps modernes (les attachés de communication par exemple), quant aux repères dans cette société. Et Dieu que vient il faire dans ce texte amusant, il règle les problèmes des Hommes à sa manière.

C'est de l'humour que l'on peut qualifier de "pince-sans-rire", je pense. Une plaisante lecture où le lecteur se doit d'avoir l'esprit largement ouvert.

... lire ceci. Deux très courtes nouvelles qui se lisent aisément. On pourrait, je pense, résumer par "quand on a faim (estomac vide et/ou tête vide), on est prêt à faire n'importe quoi, surtout dans une société où il y a tant de choses à consommer qu'on ne sait plus quoi choisir.

Ce petit livre est illustré, ce qui met l'accent sur l'onirisme ou plus simplement sur l'imagé.

Je ne connaissais pas encore cet auteur, ce bref récit est une bonne entrée dans son univers.

Après une bonne période de travail, rien de tel qu'une bonne tarte pommes-poires-noisettes et raisins! Et un week-end de repos. Canapé-chat-livres.