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L'escapade de Roseline!
25 février 2018

Lectures

Parmi les lectures du moment

Sans titre-3

Celui-ci, que j'ai découvert en voyant la bande annonce du film à la tv. Je voulais lire le livre avant de voir le film.

Le sujet n'est pas joyeux; l'histoire commence lors d'une des dernières bataille puis à la période de la démobilisation post première guerre et pendant l'année 1919. Alors que tous tentent de reprendre leur place dans la société, avec parfois de graves cicatrices ou handicaps, les profiteurs tentent eux de s'enrichir. 

En lisant ce livre, j'avais une impression de reconnaître quelque chose, j'ai finalement identifié ce que j'avais reconnu! Le style s'inscrit complètement dans celui d'autres auteurs, comme Emile Gaboriau dans "la vie infernale" ou Aristide Bruant dans "Les bas-fonds de Paris". Il y a une certaine continuité au travers de ces oeuvres et il y a chez Lemaire un détail qui le place dans la continuité des deux autres auteurs. Madeleine n'est pas une femme complètement soumise aux aléas de la vie comme les héroïnes des deux autres auteurs, elle montre que certains des choix sont très précisément les siens. La première guerre a donné un coup d'accélérateur à la société dans pas mal de domaine. 

Sans titre-4

 Le deuxième livre. On fait un bond vers la fin de la seconde guerre.Où l'on trouve l'extrème. On est acceuilli par un massacre, on se trouve ensuite dans le bunker de l'élite nazie. Ce n'est pas un livre joyeux, l'histoire est dure et cruelle; il y a peu d'apport inventé par l'auteur. Les lettres. Elles font le liens entre des destins de femmes dans leur extrême. Celles qui se débrouillent pour survivre et même faire survivre l'enfant et celles qui n'hésitent pas à massacrer pourvu qu'elles aient un statut. Quitte à tuer ses propres enfants s'il le faut!

 

Sans titre-1

 

Parfois des mères désespérée tuent leur enfant et même le mange. Mais bon dans cette histoire on repart en 1518. C'est l'été à Strasbourg. La famine, la misère est à ce point qu'il n'y a plus rien. Même plus d'avenir du coup. Les gens se mettent à danser, ou vivent une transe collective. Ils dansent sans plus jamais s'arrêter, certains s'écroulent, morts, ils ne peuvent plus s'arrêter, pourquoi s'arrêter puisqu'il n'y a plus rien, il n'y a plus d'avenir. 

 

Parmi les lectures, voici de quoi faire à côté du radiateur, en attendant que la vague de froid passe.

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